[L'Express.fr] - Centrafrique: l'exode des musulmans fragilise un peu plus le pays
Accusés d'être complices des exactions commises par les ex-Séléka, les musulmans sont contraints à l'exil vers le Tchad ou le Cameroun. Ces mouvements de population mettent en danger la sécurité alimentaire du pays.
Le chaos et la violence règnent toujours en Centrafrique. A tel point que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dû réaffirmer ce mardi que les forces internationales sont prêtes à mettre fin aux exactions "si besoin par la force".
Deux mois après le lancement de l'opération Sangaris, les violences, meurtres et autres lynchages sont encore nombreux. "L'envie de tuer, dans l'une comme dans l'autre des communautés, est non seulement toujours là, mais s'accroît" expliquait un membre d'une ONG au Figaro, sous couvert d'anonymat. Et "la situation s'aggrave dans le centre du pays" constatait une chef de mission pour l'ONG Médecins sans frontière, interrogée par Le Monde en début de semaine.
Les musulmans fuient le pays
Près d'un million de personnes, musulmans ou chrétiens, sont déplacées ou réfugiées, selon l'ONU, sur 4,5 millions d'habitants. Le phénomène avait commencé bien avant l'opération Sangaris, mais l'intervention n'a pas su enrayer ce phénomène.
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Le chaos et la violence règnent toujours en Centrafrique. A tel point que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dû réaffirmer ce mardi que les forces internationales sont prêtes à mettre fin aux exactions "si besoin par la force".
Deux mois après le lancement de l'opération Sangaris, les violences, meurtres et autres lynchages sont encore nombreux. "L'envie de tuer, dans l'une comme dans l'autre des communautés, est non seulement toujours là, mais s'accroît" expliquait un membre d'une ONG au Figaro, sous couvert d'anonymat. Et "la situation s'aggrave dans le centre du pays" constatait une chef de mission pour l'ONG Médecins sans frontière, interrogée par Le Monde en début de semaine.
Les musulmans fuient le pays
Près d'un million de personnes, musulmans ou chrétiens, sont déplacées ou réfugiées, selon l'ONU, sur 4,5 millions d'habitants. Le phénomène avait commencé bien avant l'opération Sangaris, mais l'intervention n'a pas su enrayer ce phénomène.
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En Centrafrique, les chrétiens représentent 50% de la population et les musulmans environ 15%. Les 35% restants ont des croyances autochtones.
France24 - musulmans et chrétiens fuient en masse le nord de la Centrafrique
Reportage à Kaga Bandoro, à 360 km de Bangui, où de plus en plus de civils craignent des affrontements entre les chrétiens anti-balakas et les ex-Séléka à majorité musulmane. Une situation qui pousse la population à fuir le nord du pays.
La crise continue en République centrafricaine. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) affirme qu'il y a déjà plus de 800 000 déplacés. Un chiffre qui augmente jour après jour. Nos envoyés spéciaux Sylvain Rousseau et Catherine Norris Trent se sont rendus dans le nord du pays, à Kaga Bandoro, où l'insécurité pousse de plus en plus de personnes sur les routes.
Dans cette ville située à 360 km au nord de Bangui, ce sont les membres de l'ex-Séléka qui tiennent la ville. Ce sont eux, aussi, qui accompagnaient le convoi de musulmans qui a quitté la capitale la veille, plus de 200 camions qui ont pris la direction du Tchad. L'escorte est indispensable, notamment à cause des milices chrétiennes anti-balakas postées à l'extérieur de la ville.
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La crise continue en République centrafricaine. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) affirme qu'il y a déjà plus de 800 000 déplacés. Un chiffre qui augmente jour après jour. Nos envoyés spéciaux Sylvain Rousseau et Catherine Norris Trent se sont rendus dans le nord du pays, à Kaga Bandoro, où l'insécurité pousse de plus en plus de personnes sur les routes.
Dans cette ville située à 360 km au nord de Bangui, ce sont les membres de l'ex-Séléka qui tiennent la ville. Ce sont eux, aussi, qui accompagnaient le convoi de musulmans qui a quitté la capitale la veille, plus de 200 camions qui ont pris la direction du Tchad. L'escorte est indispensable, notamment à cause des milices chrétiennes anti-balakas postées à l'extérieur de la ville.
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RFI - L'exode des musulmans en Centrafrique
Ils sont des milliers de musulmans à avoir quitté la Centrafrique ces derniers jours en raison des violences qui les visent. Ces violences aveugles sont liées à un amalgame entre les ex-rebelles et les adeptes de l'islam. La capitale Bangui a vu partir ce vendredi 7 février au matin un convoi de taxis et de camions vers le nord du pays et ce départ a une nouvelle fois donné lieu à une scène de lynchage.
C'est un imposant convoi de camions et de taxis qui a quitté ce matin Bangui. Une longue file de véhicules transportant des musulmans tchadiens vers la frontière à la recherche de plus de sécurité. Les scènes auxquelles ce départ a donné lieu illustrent à nouveau la violence des relations entre chrétiens et musulmans en Centrafrique.
Alors qu'elle remontait l'axe qui permet de sortir de la ville, la colonne a essuyé les insultes des riverains. Un homme tombé d'un véhicule a été lynché. Un camion du convoi a été attaqué par des miliciens anti-balaka, rapidement dispersés par des tirs de sommation de la force africaine, la Misca.
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C'est un imposant convoi de camions et de taxis qui a quitté ce matin Bangui. Une longue file de véhicules transportant des musulmans tchadiens vers la frontière à la recherche de plus de sécurité. Les scènes auxquelles ce départ a donné lieu illustrent à nouveau la violence des relations entre chrétiens et musulmans en Centrafrique.
Alors qu'elle remontait l'axe qui permet de sortir de la ville, la colonne a essuyé les insultes des riverains. Un homme tombé d'un véhicule a été lynché. Un camion du convoi a été attaqué par des miliciens anti-balaka, rapidement dispersés par des tirs de sommation de la force africaine, la Misca.
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Capture d'écran / FRANCE 24