Photo de Une : Fidèles musulmans assistant à la prière du vendredi dans la mosquée millénaire de Niujie, Pékin (Chine), 19 juin 2015. Rédaction web d'iTELE avec AFP
Publié le 20 juin 2015
L'observance du ramadan dans la région du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) où vit une importante minorité musulmane, les Ouïghours, est fortement restreinte par les autorités chinoises. Une décision vivement condamnée par la prestigieuse institution de l'islam sunnite Al-Azhar.
Fonctionnaires, enseignants, étudiants et restaurateurs visés
Les fonctionnaires, les enseignants et les étudiants sont particulièrement visés par les mesures restrictives des autorités chinoises. Il leur est interdit de prendre part aux pratiques religieuses traditionnelles associées au mois sacré du ramadan, qui a débuté jeudi.
Une note adressée aux fonctionnaires sur un site gouvernemental du Xinjiang indique :
"Durant le ramadan, ne jeûnez pas, ne participez pas à des veillées ou à d'autres activités religieuses".
Les restaurants ont également reçu pour consigne de continuer à fonctionner normalement, selon des instructions publiées par divers sites gouvernementaux. Une note officielle publiée sur le site de l'Administration de l'alimentation et des médicaments du canton de Jinghe au Xinjiang indique :
"Les services de restauration ouvriront aux heures normales de fonctionnement durant le ramadan".
Les sites officiels préviennent que des "inspections" se dérouleront pour assurer la "stabilité sociale". "Arracher les Ouïghours à leur culture musulmane"
La région du Xinjiang est un immense territoire, situé au nord-ouest de la Chine. Les Ouïghours y sont la première ethnie locale. Ces musulmans turcophones se plaignent que leurs droits linguistiques, culturels et religieux sont bafoués par les autorités chinoises qui ont, de leur côté, opté pour une stratégie de répression implacable contre les militants ouïghours, invariablement qualifiés de "terroristes" ou de "séparatistes".
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