L'enseignement religieux dans les écoles….
Ndeye Andújar
Suite de la traduction de l'anglais d'un article de Ndeye Andujar en quatre parties.
Différentes approches de l'éducation religieuse existent à travers l'Europe, de l'éducation religieuse laïque à l'enseignement "trans-curriculaire" de l'Islam, en passant par l’enseignement dispensé hors du cadre scolaire. Concernant l’enseignement hors du cadre scolaire, il existe des inquiétudes au sujet des formateurs –imams et autres- venant souvent de pays étrangers, sans qualification formelle et avec peu de connaissance du contexte social et culturel européen (rapport de l'EUMC, 2006).
Au cours des dernières années, le problème de l'enseignement religieux dans les écoles a inondé les médias. En outre, dans le cas de l'Islam, le débat semble être conditionné par des préjugés alimentés par les discours provenant de l'extrême-droite, de certains médias et de certains politiques.
D'autre part, si nous considérions le cas de l’Espagne, les craintes portent sur la propagation des lectures fondamentalistes. Des craintes qu’il faut situer dans le contexte international et qui génèrent deux arguments essentiels contre l’enseignement de l’Islam :
• L'éducation religieuse Islamique pourrait rendre les jeunes plus isolés (les ghettoïser).
• Les écoles publiques, si elles devaient enseigner l’Islam, deviendraient des instruments pour propager des valeurs contraires au système démocratique, aux droits de l'homme ou à l'égalité des sexes.
Or, l’enseignement religieux peut être un outil dans la lutte contre l'analphabétisme religieux et le respect de la diversité.
Afin de mieux comprendre les « autres », nous devons apprendre à nous connaître. Il est crucial de montrer les nombreux parallèles entre le Coran, la tradition prophétique et les sources bibliques, les Évangiles, ainsi que la relation entre l'Islam, la pensée grecque et les cultures de l'Ancien Proche-Orient.
Différentes approches de l'éducation religieuse existent à travers l'Europe, de l'éducation religieuse laïque à l'enseignement "trans-curriculaire" de l'Islam, en passant par l’enseignement dispensé hors du cadre scolaire. Concernant l’enseignement hors du cadre scolaire, il existe des inquiétudes au sujet des formateurs –imams et autres- venant souvent de pays étrangers, sans qualification formelle et avec peu de connaissance du contexte social et culturel européen (rapport de l'EUMC, 2006).
Au cours des dernières années, le problème de l'enseignement religieux dans les écoles a inondé les médias. En outre, dans le cas de l'Islam, le débat semble être conditionné par des préjugés alimentés par les discours provenant de l'extrême-droite, de certains médias et de certains politiques.
D'autre part, si nous considérions le cas de l’Espagne, les craintes portent sur la propagation des lectures fondamentalistes. Des craintes qu’il faut situer dans le contexte international et qui génèrent deux arguments essentiels contre l’enseignement de l’Islam :
• L'éducation religieuse Islamique pourrait rendre les jeunes plus isolés (les ghettoïser).
• Les écoles publiques, si elles devaient enseigner l’Islam, deviendraient des instruments pour propager des valeurs contraires au système démocratique, aux droits de l'homme ou à l'égalité des sexes.
Or, l’enseignement religieux peut être un outil dans la lutte contre l'analphabétisme religieux et le respect de la diversité.
Afin de mieux comprendre les « autres », nous devons apprendre à nous connaître. Il est crucial de montrer les nombreux parallèles entre le Coran, la tradition prophétique et les sources bibliques, les Évangiles, ainsi que la relation entre l'Islam, la pensée grecque et les cultures de l'Ancien Proche-Orient.
L'islamophobie et les jeunes générations ...
Les tendances racistes et islamophobes enregistrées dans les différents rapports à travers l'Europe nous offrent un reflet inquiétant sur la discrimination, dans des domaines aussi déterminants en matière d'intégration, comme le travail, l'éducation et le logement. La religion musulmane est constamment présentée comme une source inhérente du terrorisme.
En 2005, une publication par le Conseil européen intitulé « l'islamophobie et ses conséquences pour les jeunes » définie l’islamophobie comme « la peur ou les préjugés contre l'Islam, les musulmans et tout ce qui touche à cette religion. Qu'elle prenne la forme de manifestations quotidiennes de racisme et de discriminations, ou d'autres, des formes plus violentes, l'islamophobie constitue une violation des droits de l'homme et une menace pour la cohésion sociale » (1).
Selon les personnes interrogées dans le cadre de cette publication, même dans les cas où les musulmans en question sont des ressortissants d'un Etat membre européen, ils peuvent se sentir exclus. Ils sentent qu'ils sont perçus comme des étrangers qui constituent une menace pour la société, et qu'ils sont traités avec suspicion. Ce sentiment semble être plus fort chez les jeunes musulmans nés en Europe que chez leurs parents. Alors que les deuxième et troisième générations sont à bien des égards mieux intégrés que la première, en même temps, leurs attentes sont plus grandes, et donc l'exclusion est ressentie plus fortement (Islamophobie, 2005a).
Ils estiment également que l'intégration étant un processus à double sens, la pression continue sur les musulmans à s'intégrer signifie que, dans la pratique, l’attention est portée sur un seul versant de ce processus. Ils soutiennent que leur sentiment d'appartenance est intimement lié à l'égalité de traitement qu'ils attendent du reste de la société.
Il existe un aspect positif qui doit être mis en évidence. Dans les pays où existent une deuxième et une troisième génération, une nouvelle génération de jeunes est en train d’émerger. Une génération plus instruite, occupant des places élevées dans l’échelle sociale, déterminée à affronter tous les jours les problèmes sociaux, et engagé dans le développement d'une société multiculturelle qui soit ouverte et équitable (Islamophobie, 2005b).
En 2005, une publication par le Conseil européen intitulé « l'islamophobie et ses conséquences pour les jeunes » définie l’islamophobie comme « la peur ou les préjugés contre l'Islam, les musulmans et tout ce qui touche à cette religion. Qu'elle prenne la forme de manifestations quotidiennes de racisme et de discriminations, ou d'autres, des formes plus violentes, l'islamophobie constitue une violation des droits de l'homme et une menace pour la cohésion sociale » (1).
Selon les personnes interrogées dans le cadre de cette publication, même dans les cas où les musulmans en question sont des ressortissants d'un Etat membre européen, ils peuvent se sentir exclus. Ils sentent qu'ils sont perçus comme des étrangers qui constituent une menace pour la société, et qu'ils sont traités avec suspicion. Ce sentiment semble être plus fort chez les jeunes musulmans nés en Europe que chez leurs parents. Alors que les deuxième et troisième générations sont à bien des égards mieux intégrés que la première, en même temps, leurs attentes sont plus grandes, et donc l'exclusion est ressentie plus fortement (Islamophobie, 2005a).
Ils estiment également que l'intégration étant un processus à double sens, la pression continue sur les musulmans à s'intégrer signifie que, dans la pratique, l’attention est portée sur un seul versant de ce processus. Ils soutiennent que leur sentiment d'appartenance est intimement lié à l'égalité de traitement qu'ils attendent du reste de la société.
Il existe un aspect positif qui doit être mis en évidence. Dans les pays où existent une deuxième et une troisième génération, une nouvelle génération de jeunes est en train d’émerger. Une génération plus instruite, occupant des places élevées dans l’échelle sociale, déterminée à affronter tous les jours les problèmes sociaux, et engagé dans le développement d'une société multiculturelle qui soit ouverte et équitable (Islamophobie, 2005b).
La participation des jeunes à la vie politique…
Un groupe de travail dénommé « Forum de la Jeunesse Musulmane Européenne et des Organisations Etudiantes (FEMYSCO) » a étudié trois questions principales relatives à la participation politique de la jeunesse musulmane européenne : la situation des jeunes hommes et femmes musulmans qui souhaitent participer à la vie politique dans les pays respectifs ; les obstacles qu'ils doivent affronter et le rôle que jouent les ONG dans la promotion de l'engagement politique.
La première déclaration faite par les participants du forum, constate que le nombre de citoyens de confession musulmane diffère d'un pays européen à l'autre, mais que dans tous les pays, leur engagement politique était en mauvaise voie. Et les participants du forum pensent que le système politique européen n'est pas favorable à la participation des jeunes musulmans.
Dans la plupart des cas, l'engagement politique se heurte à une série d'obstacles, l'une étant le fait que des personnalités politiques ne reconnaissent pas les jeunes musulmans. Parmi les autres obstacles il y a la laïcité, la perception que les médias donnent des musulmans, les préjugés, le manque de fonds et l'absence de modèles positifs pour les jeunes. Des ONG encouragent les jeunes -hommes et femmes- à "participer" dans différents domaines (responsabilités sociales, économiques et civiques), mais il est rare que leurs actions conduisent à des engagements réels.
Il est intéressant de souligner les propositions faites par ce groupe de travail, autant pour les individus que pour les ONG : le respect des droits de l'homme, le renforcement de l'engagement des individus à la citoyenneté et la sensibilisation des organisations au problème de la discrimination contre les musulmans. Souvent, ces pratiques discriminatoires sont associées avec le rejet de certains droits, comme par exemple le droit à l'éducation en France ou le droit de travailler en Italie.
Les jeunes qui ont mené cette enquête affirment qu’« en tant que citoyens musulmans, l'Islam guide leurs actions quotidiennes et les dirige à respecter la loi des Etats démocratiques de l'Europe dans laquelle ils vivent, à moins que ces lois ne deviennent injustes ou contraires aux principes d’exercice de la liberté religieuse »(2). Un problème peut exister quand les jeunes musulmans sont empêchés de pratiquer leur religion (par exemple, si les jeunes filles sont exclues des écoles –en France, pour port du hijab), ce qui peut conduire à une remise en cause de la loi (FEMYSO, 2003).
La première déclaration faite par les participants du forum, constate que le nombre de citoyens de confession musulmane diffère d'un pays européen à l'autre, mais que dans tous les pays, leur engagement politique était en mauvaise voie. Et les participants du forum pensent que le système politique européen n'est pas favorable à la participation des jeunes musulmans.
Dans la plupart des cas, l'engagement politique se heurte à une série d'obstacles, l'une étant le fait que des personnalités politiques ne reconnaissent pas les jeunes musulmans. Parmi les autres obstacles il y a la laïcité, la perception que les médias donnent des musulmans, les préjugés, le manque de fonds et l'absence de modèles positifs pour les jeunes. Des ONG encouragent les jeunes -hommes et femmes- à "participer" dans différents domaines (responsabilités sociales, économiques et civiques), mais il est rare que leurs actions conduisent à des engagements réels.
Il est intéressant de souligner les propositions faites par ce groupe de travail, autant pour les individus que pour les ONG : le respect des droits de l'homme, le renforcement de l'engagement des individus à la citoyenneté et la sensibilisation des organisations au problème de la discrimination contre les musulmans. Souvent, ces pratiques discriminatoires sont associées avec le rejet de certains droits, comme par exemple le droit à l'éducation en France ou le droit de travailler en Italie.
Les jeunes qui ont mené cette enquête affirment qu’« en tant que citoyens musulmans, l'Islam guide leurs actions quotidiennes et les dirige à respecter la loi des Etats démocratiques de l'Europe dans laquelle ils vivent, à moins que ces lois ne deviennent injustes ou contraires aux principes d’exercice de la liberté religieuse »(2). Un problème peut exister quand les jeunes musulmans sont empêchés de pratiquer leur religion (par exemple, si les jeunes filles sont exclues des écoles –en France, pour port du hijab), ce qui peut conduire à une remise en cause de la loi (FEMYSO, 2003).
Vers un Islam européenn ?...
La présence des musulmans en Europe peut contribuer à la transformation de la pensée islamique. Avec chaque nouvelle génération, la nécessité de faire émerger un Islam autochtone va progressivement être mise en avant. Aux jeunes générations de créer les conditions pour une autre culture islamique en Europe, à travers un discours universel.
Pour Olivier Roy, le discours théologique islamique en Europe ne prend toujours pas en compte ces innovations culturelles, mais il est possible de dire qu'il y a les prémices d'un renouveau de la réflexion théologique (3).
En termes généraux, il existe deux approches différentes dans ce domaine : d'une part, il y a les partisans d'une adaptation du fiqh (jurisprudence islamique) en conformité avec le contexte des sociétés européennes, de l'autre, il y a les défenseurs d’une vision globale, ce qui entraînerait une évolution de la théologie islamique dans son ensemble, et, par extension, les sociétés musulmanes.
La première approche est représentée par le Conseil européen de la fatwa. Ce conseil est chargé de développer des opinions juridiques sur les questions qui touchent les musulmans en Europe (mariage, l'héritage, la société consumériste, le divorce, et ainsi de suite).
Le second, dont le principal promoteur est Tariq Ramadan, défend une approche universaliste. Dans son livre Les musulmans d’Occident et L'avenir de l'Islam, il jette les bases d'une identité musulmane européenne. Ramadan estime qu'il est nécessaire pour les nouvelles générations de développer leurs propres réflexions sur les principes et l'éthique de la religion, ainsi que sur leurs racines dans les sociétés sécularisées. Pour ce faire, ils doivent non seulement étudier les sources musulmanes- puisque c'est ainsi qu'ils seront en mesure d'apporter une nouvelle lecture de l'Islam, adaptée aux temps modernes - mais ils doivent également créer un cadre de référence qui offre aux citoyens musulmans les moyens de vivre et de s'engager de manière satisfaisante dans leur société.
Ramadan rejette l' « approche binaire » que contient, dit-il, la notion de minorité. En effet, car cela comporte, croit-il, l'idée d'une opposition entre « eux » et « nous ». C'est ce qui justifie sa critique de l’idée d’une « sharia des minorités ».
En revanche, les défenseurs d'un fiqh européen estiment que la suggestion de Ramadan pourrait conduire une vision catholique de l'Islam. En tout cas, ce que les deux approches ont en commun c’est la nécessité de contextualiser l'Islam sur le sol européen.
Pour Olivier Roy, le discours théologique islamique en Europe ne prend toujours pas en compte ces innovations culturelles, mais il est possible de dire qu'il y a les prémices d'un renouveau de la réflexion théologique (3).
En termes généraux, il existe deux approches différentes dans ce domaine : d'une part, il y a les partisans d'une adaptation du fiqh (jurisprudence islamique) en conformité avec le contexte des sociétés européennes, de l'autre, il y a les défenseurs d’une vision globale, ce qui entraînerait une évolution de la théologie islamique dans son ensemble, et, par extension, les sociétés musulmanes.
La première approche est représentée par le Conseil européen de la fatwa. Ce conseil est chargé de développer des opinions juridiques sur les questions qui touchent les musulmans en Europe (mariage, l'héritage, la société consumériste, le divorce, et ainsi de suite).
Le second, dont le principal promoteur est Tariq Ramadan, défend une approche universaliste. Dans son livre Les musulmans d’Occident et L'avenir de l'Islam, il jette les bases d'une identité musulmane européenne. Ramadan estime qu'il est nécessaire pour les nouvelles générations de développer leurs propres réflexions sur les principes et l'éthique de la religion, ainsi que sur leurs racines dans les sociétés sécularisées. Pour ce faire, ils doivent non seulement étudier les sources musulmanes- puisque c'est ainsi qu'ils seront en mesure d'apporter une nouvelle lecture de l'Islam, adaptée aux temps modernes - mais ils doivent également créer un cadre de référence qui offre aux citoyens musulmans les moyens de vivre et de s'engager de manière satisfaisante dans leur société.
Ramadan rejette l' « approche binaire » que contient, dit-il, la notion de minorité. En effet, car cela comporte, croit-il, l'idée d'une opposition entre « eux » et « nous ». C'est ce qui justifie sa critique de l’idée d’une « sharia des minorités ».
En revanche, les défenseurs d'un fiqh européen estiment que la suggestion de Ramadan pourrait conduire une vision catholique de l'Islam. En tout cas, ce que les deux approches ont en commun c’est la nécessité de contextualiser l'Islam sur le sol européen.
En Espagne, le travail actif de musulmans convertis- en particulier, le travail de « Junta Islámica » [Conseil Islamique], une association créée en 1989 qui a développé l'accord de coopération avec le gouvernement- joue un rôle important dans la création d'un Islam espagnol. Selon Mansur Escudero, président de l’association, « l'Islam, comme la voie spirituelle suivie par un cinquième de l'humanité, ne peut pas continuer à être entravée par des éléments culturels ou politiques. Il est temps de mettre en évidence la spiritualité comme un élément positif de développement personnel, accentuant les valeurs coraniques universelles telles que la générosité, l'hospitalité, la solidarité et l'amour de ce qui est bon et beau, dans le cadre du plein respect de toutes les croyances et les cultures ». Cette déclaration de principes résume la vision des musulmans espagnols, pour qui l'Islam est une éthique et une recherche spirituelle.
En guise de conclusion, nous pouvons dire que malgré les conflits et les tensions les musulmans sont de plus en plus à revendiquer leur droit à une identité multiple. Jusqu'à présent, les études sociologiques ainsi que les perceptions des jeunes musulmans en Espagne (par exemple) ont mis l'accent sur l'élément migrateur, mais les générations nouvelles devront faire face à de nouveaux défis qui dépassent les oppositions entre Islam et citoyenneté.
En guise de conclusion, nous pouvons dire que malgré les conflits et les tensions les musulmans sont de plus en plus à revendiquer leur droit à une identité multiple. Jusqu'à présent, les études sociologiques ainsi que les perceptions des jeunes musulmans en Espagne (par exemple) ont mis l'accent sur l'élément migrateur, mais les générations nouvelles devront faire face à de nouveaux défis qui dépassent les oppositions entre Islam et citoyenneté.
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(1) Ramberg, I. (2004). Islamophobia and its Consequences on Young People. Budapest, Council of Europe.
(2) FEMYSO. (2003). Droits de l’Homme. La contribution des musulmans européens.
(3) Roy, O. (1999). “Vers un Islam européen”. Esprit, Paris.
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