Depuis sa naissance au VIIe siècle, la religion islamique est au contact de différentes cultures empreintes d’éléments extraordinaires, magiques, voire divins, qu’elle s’est empressée de combattre, mais dont certains éléments ont été aussi pour partie intégrés. Cet ouvrage se propose d’explorer les traces de ces pratiques divinatoires à travers le temps et sur une grande variété de supports philologiques ou oraux, qui s’étend des parlers juifs arabes du Maghreb aux manuscrits savants médiévaux, et des manuels pour petits magiciens autodidactes du Mali aux papyrus de la vallée du Nil.