En 1981, la Mauritanie devenait le dernier État au monde à abolir l'esclavage. Il a fallu attendre 2007 pour que, sous la pression internationale, cette République islamique, financièrement soutenue par l'Occident et notamment par la France pour sa lutte contre le terrorisme islamique, criminalise cette pratique largement répandue.
Mais à ce jour, malgré quelques récents - et toujours très brefs - séjours en prison, aucun maître n'a encore été condamné définitivement. Il y aurait de 150.000 à 300.000 esclaves dans ce pays désertique, vaste mais peuplé seulement de quelque 3,5 millions d'habitants. Soit le plus fort taux d'esclaves au monde.
Mais à ce jour, malgré quelques récents - et toujours très brefs - séjours en prison, aucun maître n'a encore été condamné définitivement. Il y aurait de 150.000 à 300.000 esclaves dans ce pays désertique, vaste mais peuplé seulement de quelque 3,5 millions d'habitants. Soit le plus fort taux d'esclaves au monde.
Biram Dah Abeid, fondateur de l'organisation Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste. (Samuel Aranda-Panos-REA)/http://tempsreel.nouvelobs.com
Leader abolitionniste et radical
Menacé de mort, emprisonné, vilipendé par le pouvoir en place, Biram Dah Abeid ne se soumet pas. Lui et son association l'IRA - toujours pas reconnue par les autorités - multiplient les actions spectaculaires. Mieux, ce leader abolitionniste et radical prédit une révolution prochaine, lorsque la caste des Haratins, celle des esclaves ou anciens esclaves (environ 40% à 50% de la population), alliée aux citoyens de seconde zone que sont les Négro-Mauritaniens (30%) renverseront les maîtres : les Maures, la minorité arabo-berbère (20%) qui domine aujourd'hui le pouvoir, l'économie, la politique.
Menacé de mort, emprisonné, vilipendé par le pouvoir en place, Biram Dah Abeid ne se soumet pas. Lui et son association l'IRA - toujours pas reconnue par les autorités - multiplient les actions spectaculaires. Mieux, ce leader abolitionniste et radical prédit une révolution prochaine, lorsque la caste des Haratins, celle des esclaves ou anciens esclaves (environ 40% à 50% de la population), alliée aux citoyens de seconde zone que sont les Négro-Mauritaniens (30%) renverseront les maîtres : les Maures, la minorité arabo-berbère (20%) qui domine aujourd'hui le pouvoir, l'économie, la politique.
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