Tawakkol Karmann
Journaliste et militante des droits de l’homme née en 1979 à Ta’izz en République du Yémen. Diplômée de la faculté de commerce de l’Université des sciences et technologies de Sanaa en 1999 et master en politique. En 2005, elle fonde le groupe Women Journalists Without Chains (Femmes journalistes sans chaînes), qu’elle préside. A partir de 2007, elle organise des manifestations pacifiques et des sit-in en faveur de la liberté de la presse et des droits de l’homme. En janvier 2011, dans le sillage du « printemps arabe » lancé en Tunisie, elle prend la tête du mouvement anti-gouvernemental. En octobre de la même année, elle est la première femme arabe à recevoir le prix Nobel de la paix pour « sa lutte non violente pour la sécurité des femmes et leur droit à participer pleinement à la construction de la paix ». Tawakkol Karman est mariée et mère de quatre enfants.
Journaliste et militante des droits de l’homme née en 1979 à Ta’izz en République du Yémen. Diplômée de la faculté de commerce de l’Université des sciences et technologies de Sanaa en 1999 et master en politique. En 2005, elle fonde le groupe Women Journalists Without Chains (Femmes journalistes sans chaînes), qu’elle préside. A partir de 2007, elle organise des manifestations pacifiques et des sit-in en faveur de la liberté de la presse et des droits de l’homme. En janvier 2011, dans le sillage du « printemps arabe » lancé en Tunisie, elle prend la tête du mouvement anti-gouvernemental. En octobre de la même année, elle est la première femme arabe à recevoir le prix Nobel de la paix pour « sa lutte non violente pour la sécurité des femmes et leur droit à participer pleinement à la construction de la paix ». Tawakkol Karman est mariée et mère de quatre enfants.
Nippon.com : Vous êtes journaliste, militante des droits de l’homme, épouse et mère de quatre enfants. Comment conciliez-vous vie privée et vie professionnelle ?
TAWAKKOL KARMAN : Le foyer est l’un des lieux du vrai partenariat homme-femme, de la même façon que la société est basée sur la coopération entre hommes et femmes. Ma famille aussi est convaincue de l’importance de la coopération entre les deux sexes au sein du foyer comme au sein de la société.
Fort heureusement, ma famille ne s’oppose ni à mon travail ni à mes activités de militante. En particulier, mon mari et mes parents me soutiennent, et ils assument mon rôle de mère lorsque je m’absente. Ils croient à ma responsabilité envers la patrie et ne me forcent à rien, ils comprennent l’importance de mon travail et m’épaulent.
Nippon.com : A l’université, vous avez étudié le management et la politique ; pourquoi avoir choisi de devenir journaliste ?
KARMAN Je fais du journalisme depuis mes années au lycée. J’ai écrit des articles pour le journal de l’université et des sites d’information. Le journalisme est une passion à laquelle je m’adonne depuis ma jeunesse, qui nourrit ma soif de connaissances. Au Yémen, je suis la première journaliste à avoir travaillé sur Internet.
Le journalisme n’est incompatible avec aucun domaine, que ce soit la politique, la gestion ou la médecine, il leur est au contraire complémentaire. Comme nombre de journalistes, j’ai appris le métier non à l’école mais sur le terrain.
Dans mon travail de journaliste, je me suis surtout consacrée à la rédaction d’articles d’opinion. Par le biais de mon métier, j’ai pu jouer un rôle dans de nombreux domaines comme l’économie ou la politique, rôle qui trouve son prolongement dans mon action en faveur des libertés, contre la corruption et pour le processus démocratique.
Mon métier aujourd’hui, c’est journaliste mais aussi militante des droits de l’homme, femme politique et révolutionnaire pacifiste.
Retrouvez la suite de cet article sur le site Nippon.com/fr
TAWAKKOL KARMAN : Le foyer est l’un des lieux du vrai partenariat homme-femme, de la même façon que la société est basée sur la coopération entre hommes et femmes. Ma famille aussi est convaincue de l’importance de la coopération entre les deux sexes au sein du foyer comme au sein de la société.
Fort heureusement, ma famille ne s’oppose ni à mon travail ni à mes activités de militante. En particulier, mon mari et mes parents me soutiennent, et ils assument mon rôle de mère lorsque je m’absente. Ils croient à ma responsabilité envers la patrie et ne me forcent à rien, ils comprennent l’importance de mon travail et m’épaulent.
Nippon.com : A l’université, vous avez étudié le management et la politique ; pourquoi avoir choisi de devenir journaliste ?
KARMAN Je fais du journalisme depuis mes années au lycée. J’ai écrit des articles pour le journal de l’université et des sites d’information. Le journalisme est une passion à laquelle je m’adonne depuis ma jeunesse, qui nourrit ma soif de connaissances. Au Yémen, je suis la première journaliste à avoir travaillé sur Internet.
Le journalisme n’est incompatible avec aucun domaine, que ce soit la politique, la gestion ou la médecine, il leur est au contraire complémentaire. Comme nombre de journalistes, j’ai appris le métier non à l’école mais sur le terrain.
Dans mon travail de journaliste, je me suis surtout consacrée à la rédaction d’articles d’opinion. Par le biais de mon métier, j’ai pu jouer un rôle dans de nombreux domaines comme l’économie ou la politique, rôle qui trouve son prolongement dans mon action en faveur des libertés, contre la corruption et pour le processus démocratique.
Mon métier aujourd’hui, c’est journaliste mais aussi militante des droits de l’homme, femme politique et révolutionnaire pacifiste.
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