L’ultimatum des djihadistes a expiré samedi à midi pour les chrétiens de Mossoul. Ils avaient le choix entre se convertir à l’islam, accepter le statut de « dhimmi » ou être tués.
Depuis la prise de la deuxième ville d’Irak par les troupes de l’Etat islamique en juin, ils ont presque tous choisi l’exil. Les assyro-chaldéens, l’une des plus vieilles branches du christianisme, y vivaient depuis 2 000 ans.
Pour faciliter la tâche des persécuteurs et ajouter à la pression exercée, les maisons des chrétiens ont été marquées d’un ن, souvent inscrit dans un cercle.
Pour faciliter la tâche des persécuteurs et ajouter à la pression exercée, les maisons des chrétiens ont été marquées d’un ن, souvent inscrit dans un cercle.
Ce symbole est une lettre de l’alphabet arabe, le « noun », qui correspond au N de l’alphabet latin : un N pour « Nasarah » (nazaréen), le terme qui désigne les chrétiens dans le Coran.
Le ن a été repris sur les réseaux sociaux en signe de solidarité avec les chrétiens d’Irak, dont la persécution a été dénoncée par l’ONU et le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki.
Des chrétiens de Bagdad se sont réunis avec des pancartes affichant « Je suis irakien, je suis chrétien », et le chanteur Hussam al-Rassam a affiché son soutien sur sa page Facebook.
Le ن a été repris sur les réseaux sociaux en signe de solidarité avec les chrétiens d’Irak, dont la persécution a été dénoncée par l’ONU et le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki.
Des chrétiens de Bagdad se sont réunis avec des pancartes affichant « Je suis irakien, je suis chrétien », et le chanteur Hussam al-Rassam a affiché son soutien sur sa page Facebook.
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