« Plus-républicain-que-moi-tu-meurs » : la clique des pseudo-laïcs avec leur pensée commune à la Georges Orwell a maintenant une routine totalement prévisible, réglée comme du papier à musique dès qu’il s’agit pour eux de réprimer davantage l’islam en France par de nouvelles lois liberticides.
Un cinéma bien réglé
Les simili-laïcs, qui semblent se partager un seul cerveau tant leurs slogans répétitifs restent les mêmes qu’ils soient de droite ou de gauche, occupent depuis des années nos grands médias. Dès qu’apparaît un voile ou plus récemment un rapport prônant une plus grande inclusion des minorités (pour eux une hérésie), ils se mettent comme un seul homme à crier au loup (« Communautarisme ! », « Intégrisme ! », « Islamisme ! », « Attaque contre la République ! »), agitant les vieux slogans qui font peur dans une évidente tentative d’intimidation voire de terrorisme intellectuel.
On l’a encore doublement vérifié à propos du récent rapport sur l’intégration remis au Premier Ministre et dans l’affaire Baby Loup : qu’un groupe de chercheurs, universitaires, associations de terrain, syndicalistes, habitants des quartiers et autres membres représentatifs de la société civile dévie un tant soi peu de leur aveugle dogme assimilationiste, ou qu’une employée voilée se saisisse de la justice comme le ferait n’importe quelle autre française s’estimant bafouée dans ses droits, et tels des chacals, la meute se jette sur eux en hurlant hystériquement « Attaque contre la République ! » et autres « Péril islamiste ! »[1] .
Leur cinéma est désormais bien rôdé : réactions faussement outrées et indignations forcées de la droite UMP/FN, suivies de celles des chaînons manquants PS-UMP/FN tel Manuel Valls, postures avantageuses de « Preux Défenseurs de la Nation », apostrophes solennelles—visages dramatiques et traits soucieux—dans le registre « L’heure est grave, le danger est à nos portes !» ; rhétorique de la peur et du « complot islamiste » (l’équivalent du « complot juif » des années 30) ; accusations gratuites jamais démontrées et diabolisation incessante des femmes voilées et autres musulmans pour eux trop visibles [2]; slogans, clichés et mots-épouvantails (le « communautarisme » etc.) balancés à tout-va sans jamais l’ombre du soupçon du début d’une preuve ; pensée binaire et manichéenne du «eux » (les vilains « islamistes ») contre « nous » (les bons « républicains »), etc. Le répertoire de tactiques, formules, slogans, postures et grosses ficelles utilisées reste toujours le même et ce script cousu de fil blanc se confirme à chaque occasion.
Déployé pour la première fois lors de l’affaire des foulards d’octobre 1989, ce cirque de l’hypocrisie n’a depuis pas changé d’un poil, ni dans l’hystérie des postures catastrophistes (« Il FAUT réprimer ces ‘intégristes’ sinon ce sera la fin de notre civilisation ! », nous assène ainsi un Finkielkraut), ni dans les pseudo-arguments invoqués (depuis tous démontés par la recherche, qu’ils ignorent délibérément [3] ), ni dans la rhétorique de la peur, ni, bien sûr, dans les bouc émissaires, toujours les mêmes : les musulmans, l’islam en France, surtout les femmes voilées, nouvelles juives de la République.
On trouve le prototype parfait de cette posture apocalyptique du « danger-imminent-nécessitant-une-riposte-courageuse-et-déterminée-loin-des-tabous-et-du-politiquement-correct » dans le manifeste intitulé « Profs, ne capitulons pas ! » de Badinter, Debray et Finkielkraut, qui, en novembre 1989, utilisait déjà cette rhétorique de guerre, du « Munich de la pensée », dans des références historiques suggérant de façon véritablement monstrueuse que ces élèves voilées étaient l’équivalent contemporain de Hitler et ses Panzer Divisions [4] .
Avec des discours de ce type, discours de haine livrant à la vindicte populaire des boucs émissaires toujours choisis par des puissants parmi les minorités voire les micro-minorités vulnérables (les quelques centaines de niqabistes), comme il est de coutume chez les lâches, il n’est pas surprenant que les agressions verbales et physiques contre les musulmanes, les attentats terroristes contre les mosquées et organisations islamiques (lettres empoisonnées, menaces de mort, mitraillages de façades de mosquées etc.), et les appels à la déportation de masse voire au génocide contre ces minorités se généralisent pendant la même période et en strict parallèle à la montée de cette rhétorique de la peur et de la haine. Comme les études et données le prouvent, il y a ici stricte corrélation et causation entre les discours stigmatisants de nos puissants et la violence verbale et physique contre ceux et celles qu’ils diabolisent [5].
On l’a encore doublement vérifié à propos du récent rapport sur l’intégration remis au Premier Ministre et dans l’affaire Baby Loup : qu’un groupe de chercheurs, universitaires, associations de terrain, syndicalistes, habitants des quartiers et autres membres représentatifs de la société civile dévie un tant soi peu de leur aveugle dogme assimilationiste, ou qu’une employée voilée se saisisse de la justice comme le ferait n’importe quelle autre française s’estimant bafouée dans ses droits, et tels des chacals, la meute se jette sur eux en hurlant hystériquement « Attaque contre la République ! » et autres « Péril islamiste ! »[1] .
Leur cinéma est désormais bien rôdé : réactions faussement outrées et indignations forcées de la droite UMP/FN, suivies de celles des chaînons manquants PS-UMP/FN tel Manuel Valls, postures avantageuses de « Preux Défenseurs de la Nation », apostrophes solennelles—visages dramatiques et traits soucieux—dans le registre « L’heure est grave, le danger est à nos portes !» ; rhétorique de la peur et du « complot islamiste » (l’équivalent du « complot juif » des années 30) ; accusations gratuites jamais démontrées et diabolisation incessante des femmes voilées et autres musulmans pour eux trop visibles [2]; slogans, clichés et mots-épouvantails (le « communautarisme » etc.) balancés à tout-va sans jamais l’ombre du soupçon du début d’une preuve ; pensée binaire et manichéenne du «eux » (les vilains « islamistes ») contre « nous » (les bons « républicains »), etc. Le répertoire de tactiques, formules, slogans, postures et grosses ficelles utilisées reste toujours le même et ce script cousu de fil blanc se confirme à chaque occasion.
Déployé pour la première fois lors de l’affaire des foulards d’octobre 1989, ce cirque de l’hypocrisie n’a depuis pas changé d’un poil, ni dans l’hystérie des postures catastrophistes (« Il FAUT réprimer ces ‘intégristes’ sinon ce sera la fin de notre civilisation ! », nous assène ainsi un Finkielkraut), ni dans les pseudo-arguments invoqués (depuis tous démontés par la recherche, qu’ils ignorent délibérément [3] ), ni dans la rhétorique de la peur, ni, bien sûr, dans les bouc émissaires, toujours les mêmes : les musulmans, l’islam en France, surtout les femmes voilées, nouvelles juives de la République.
On trouve le prototype parfait de cette posture apocalyptique du « danger-imminent-nécessitant-une-riposte-courageuse-et-déterminée-loin-des-tabous-et-du-politiquement-correct » dans le manifeste intitulé « Profs, ne capitulons pas ! » de Badinter, Debray et Finkielkraut, qui, en novembre 1989, utilisait déjà cette rhétorique de guerre, du « Munich de la pensée », dans des références historiques suggérant de façon véritablement monstrueuse que ces élèves voilées étaient l’équivalent contemporain de Hitler et ses Panzer Divisions [4] .
Avec des discours de ce type, discours de haine livrant à la vindicte populaire des boucs émissaires toujours choisis par des puissants parmi les minorités voire les micro-minorités vulnérables (les quelques centaines de niqabistes), comme il est de coutume chez les lâches, il n’est pas surprenant que les agressions verbales et physiques contre les musulmanes, les attentats terroristes contre les mosquées et organisations islamiques (lettres empoisonnées, menaces de mort, mitraillages de façades de mosquées etc.), et les appels à la déportation de masse voire au génocide contre ces minorités se généralisent pendant la même période et en strict parallèle à la montée de cette rhétorique de la peur et de la haine. Comme les études et données le prouvent, il y a ici stricte corrélation et causation entre les discours stigmatisants de nos puissants et la violence verbale et physique contre ceux et celles qu’ils diabolisent [5].
Une Police de la Pensée au dogmatisme aveugle
La pensée commune (le « groupthink » d’Orwell) de cette cabale politico-médiatique se résume d’ailleurs le plus souvent à couiner hystériquement à l’unisson, de façon véritablement robotique voire lobotomisée, une série de mots-épouvantails (« la montée de l’intégrisme », etc.) et de gros clichés bien gras ( les « dérives communautaristes»), d’ailleurs tous faux.[6]
Force est de constater que cette Police de la Pensée qui fait régner son petit terrorisme assimilationiste (« Assimile-toi, deviens invisible, sinon tu es un dangereux… INTEGRISTE ! ») tient pour le moment le haut du pavé, non pas par la qualité de ses arguments (ridicules) mais plutôt grâce au conformisme ambiant fabriqué par ses deux fers de lance : les élites politiques et les grands médias, eux-mêmes largement islamophobes comme le démontrent certains travaux récents [7]. Travaux bien évidemment occultés par ces mêmes médias, qui dans le même temps s’extasient devant un Hassan Chalghoumi.
Ce petit groupe d’individus à la pensée et au discours uniforme et conformiste semble détester en fait non pas le multiculturalisme, mais le pluralisme démocratique et la diversité culturelle elle-même. Plus celle-ci devient une réalité socio-culturelle qu’ils n’arrivent pas à enrayer par leur chantage assimilationiste et leurs lois d’exception anti-musulmans, plus ils deviennent fous de rage et d’impuissance[8]. Là est le fond de leur problème, ce qui se cache véritablement derrière tous les alibis qu’ils invoquent pour masquer leur profond rejet d’une diversité culturelle, ethnique, religieuse, etc. qui les intimident et menace leur « entre-soi » ainsi que leur suprématie culturelle de puissants. Au moins, des gens comme Renaud Camus, Richard Millet, ou les Christine Tassin des divers Ripostes Laïcs et Blocs Identitaires ont-ils, eux, le courage de dire sans fioriture leur peur, leur haine et leur dégoût du musulman, du basané, ou leur désir de voir se perpétuer la suprématie de l’Homme Blanc Chrétien, sans chercher hypocritement à anoblir ces sentiments [9]. Nos élites politiques, intellectuelles ou médiatiques, menacés dans leur hégémonie par la montée des multitudes, entendent dicter aux musulmans comment pratiquer leur propre religion. Mais au-delà des musulmans, ces puissants prétendent de plus en plus dicter à tout un peuple comment s’habiller (comme eux), comment parler (comme eux), quoi penser (ce qu’ils pensent), qui écouter, qui respecter ou mépriser, etc. Ce que Manuel Valls rend encore plus évident dans sa nouvelle entreprise de censure contre Dieudonné et ses tentatives d’intimider son public en insinuant désormais clairement qu’ils seraient tous des antisémites [10].
Et pour parvenir à leurs fins, ils instrumentalisent aussi la laïcité.
Force est de constater que cette Police de la Pensée qui fait régner son petit terrorisme assimilationiste (« Assimile-toi, deviens invisible, sinon tu es un dangereux… INTEGRISTE ! ») tient pour le moment le haut du pavé, non pas par la qualité de ses arguments (ridicules) mais plutôt grâce au conformisme ambiant fabriqué par ses deux fers de lance : les élites politiques et les grands médias, eux-mêmes largement islamophobes comme le démontrent certains travaux récents [7]. Travaux bien évidemment occultés par ces mêmes médias, qui dans le même temps s’extasient devant un Hassan Chalghoumi.
Ce petit groupe d’individus à la pensée et au discours uniforme et conformiste semble détester en fait non pas le multiculturalisme, mais le pluralisme démocratique et la diversité culturelle elle-même. Plus celle-ci devient une réalité socio-culturelle qu’ils n’arrivent pas à enrayer par leur chantage assimilationiste et leurs lois d’exception anti-musulmans, plus ils deviennent fous de rage et d’impuissance[8]. Là est le fond de leur problème, ce qui se cache véritablement derrière tous les alibis qu’ils invoquent pour masquer leur profond rejet d’une diversité culturelle, ethnique, religieuse, etc. qui les intimident et menace leur « entre-soi » ainsi que leur suprématie culturelle de puissants. Au moins, des gens comme Renaud Camus, Richard Millet, ou les Christine Tassin des divers Ripostes Laïcs et Blocs Identitaires ont-ils, eux, le courage de dire sans fioriture leur peur, leur haine et leur dégoût du musulman, du basané, ou leur désir de voir se perpétuer la suprématie de l’Homme Blanc Chrétien, sans chercher hypocritement à anoblir ces sentiments [9]. Nos élites politiques, intellectuelles ou médiatiques, menacés dans leur hégémonie par la montée des multitudes, entendent dicter aux musulmans comment pratiquer leur propre religion. Mais au-delà des musulmans, ces puissants prétendent de plus en plus dicter à tout un peuple comment s’habiller (comme eux), comment parler (comme eux), quoi penser (ce qu’ils pensent), qui écouter, qui respecter ou mépriser, etc. Ce que Manuel Valls rend encore plus évident dans sa nouvelle entreprise de censure contre Dieudonné et ses tentatives d’intimider son public en insinuant désormais clairement qu’ils seraient tous des antisémites [10].
Et pour parvenir à leurs fins, ils instrumentalisent aussi la laïcité.
Des mensonges systématiques
En effet, ces imposteurs n’invoquent la laïcité que pour mieux la trahir, la détourner, la dévoyer et la violer tant dans son texte (les lois de 1905) que dans son esprit. Que ce soit par mensonges délibérés, ignorance ou mélange des deux, nos Ayatollah de la fausse laïcité (la belle et juste expression de Claude Askolovitch, sur lequels ils se sont aussi acharnés), dont la plupart sont des populistes démagogues qui jouent sur la peur de l’islam en l’attisant, ne font que proférer des contre-vérités sur la laïcité. Prétendant la défendre, ils ne font qu’en saper les fondements, les objectifs, et les équilibres.
Prouvons-le avec trois des mythes et mensonges qu’ils propagent [11].
Prouvons-le avec trois des mythes et mensonges qu’ils propagent [11].
Mensonge 1 : « La laïcité, c’est la neutralité religieuse ».
Cette contre-vérité, devenue désormais une (fausse) doxa, se compose en fait d’une triple distorsion : d’une part, elle opère un insidieux glissement sémantique entre « neutralité » et « invisibilité », ce qui n’est pas du tout la même chose ; d’autre part on assume que la neutralité/absence de signes religieux s’applique à tous alors que les fameuses lois de 1905 ne s’appliquent en fait qu’à l’Etat, ses administrations et ses agents (professeurs des écoles publiques, postes, juges, ministres etc.). La meilleure preuve en étant que lorsque nos faux laïcs veulent imposer cette « neutralité » à d’autres groupes (élèves, mères accompagnatrices voilées, etc.) il leur faut passer une nouvelle loi inédite. Enfin, la laïcité n’exige aucunement l’éradication de tout signe religieux de l’espace social comme le font traîtreusement penser nos usurpateurs, mais au contraire, elle permet leur libre et pluraliste prolifération. Rappelons simplement l’Article 1 : « ARTICLE PREMIER. - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. » [12]. Le premier devoir laïc est donc bien de « garantir le libre exercice des cultes » et non de les réprimer, chose d’ailleurs bien connue de tout historien.
Mensonge 2 : « la France étant laïque, la religion est une affaire privée ».
D’abord, non, « la France » n’est pas laïque : seul l’état français se doit de l’être, pas la société. Voir mensonge 1. Rappelons-le encore : la neutralité religieuse, politique et philosophique s’impose uniquement à l’état, aucunement au reste de la société. Sinon, on obligerait les gens à retirer tout signe religieux ou politique (hijab, casquette CGT, t-shirt Che Guévara et autres) en montant dans un bus ou un métro, en entrant dans un café, une poste, un magasin, un restaurant, etc. Horizon carrément totalitaire vers lequel certains, comme Abdennour Bidar, tentent ouvertement de nous pousser avec leurs sophismes torves et leurs fallacieux syllogismes [13]. Ensuite, là encore on effectue un glissement, une crase sémantique entre « privé » au sens de ce qui se pratique dans un espace privé, chez soi, à domicile, etc., et « individuel », « personnel ». La religion en France est bien un choix et une pratique personnelle, c’est-à-dire au sens où personne ne peut l’imposer ou l’interdire car elle résulte d’un libre choix strictement individuel, mais elle n’est évidemment aucunement confiné aux espaces « privés » et domestiques contrairement à ce que certains essaient traîtreusement de nous faire croire.
Bien au contraire : en France la religion est aussi une pratique et une liberté collective et publique, et ce, en fait et en droit. En fait, il suffit de mentionner les messes, les processions religieuses, les Journées des Jeunesses Catholiques, les rencontres religieuses comme celles de Taizé etc., tous des évènements hautement publics assortis de prières collectives totalement ostentatoires et ayant lieu dans l’espace public, y compris la rue, les places publiques, etc. En droit, rappelons simplement que la pratique religieuse collective et publique est elle aussi constitutionnellement garantie par la République, par exemple dans l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme signée et reconnue par la France et dont la force légale est impérieuse, excédant même celles des lois nationales votées par le Parlement: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. »
Lorsqu’ils répètent qu’en France la religion est une affaire « privée » qui ne doit pas avoir lieu en public, que par exemple il est « interdit de prier dans la rue », Zemmour et al sont donc soit des menteurs, soit des ignorants, soit un mélange des deux [14].
Bien au contraire : en France la religion est aussi une pratique et une liberté collective et publique, et ce, en fait et en droit. En fait, il suffit de mentionner les messes, les processions religieuses, les Journées des Jeunesses Catholiques, les rencontres religieuses comme celles de Taizé etc., tous des évènements hautement publics assortis de prières collectives totalement ostentatoires et ayant lieu dans l’espace public, y compris la rue, les places publiques, etc. En droit, rappelons simplement que la pratique religieuse collective et publique est elle aussi constitutionnellement garantie par la République, par exemple dans l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme signée et reconnue par la France et dont la force légale est impérieuse, excédant même celles des lois nationales votées par le Parlement: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. »
Lorsqu’ils répètent qu’en France la religion est une affaire « privée » qui ne doit pas avoir lieu en public, que par exemple il est « interdit de prier dans la rue », Zemmour et al sont donc soit des menteurs, soit des ignorants, soit un mélange des deux [14].
Mensonge 3 : « Il y a vide juridique, il faut donc de suite une loi pour le combler ! »
L’argument du « vide juridique » est un alibi agité par les faussaires de la laïcité chaque fois qu’une décision de justice les contredit ou fait obstacle à leurs entreprises d’interdiction de l’expression de l’islam en France. Il s’agit d’un autre mythe, qu’ils invoquent uniquement et exclusivement pour justifier telle ou telle nouvelle loi réprimant telle ou telle pratique de l’islam. On l’a ainsi entendu, rabâché comme « élément de langage » dans la bouche de tous les pseudo-laïcs tant de gauche comme Valls que de droite comme Eric Ciotti, lors du jugement de la Cour de cassation de mars 2013 dans l’affaire Baby Loup [15].
D’abord, s’il y avait « vide juridique » comme ils l’affirment, par définition, les juges auraient été incapables de statuer. Ensuite, non seulement il n’y avait aucun vide juridique, mais bien au contraire la Cour de cassation n’a eu aucun mal à justifier triplement sa décision selon laquelle le licenciement de l’employée voilée était illégal. Ceux qui ont prétendu voir des « vides juridiques » là où il y a au contraire des lois fort claires n’ont pas dû lire l’Arrêt de la Cour de cassation avant de se permettre d’en parler de façon si malhonnête et péremptoire : s’ils l’avaient lu, ils n’y auraient trouvé aucune mention de « vide » quelconque à combler, ni même un simple embarras ou difficulté à statuer, mais un jugement tout-à-fait clair et triplement motivé en droit : à savoir que ce licenciement tout comme le règlement intérieur de la crèche prohibant les signes religieux violait : 1) le code du travail français dans ses articles L 1121-1, L 1321-3, et L 1132-1 2) l’article 1er de la Constitution de 1958 3) la Convention Européenne des Droits de l’Homme dans ses articles 9 et 14. [16]
On voit donc mal où se trouve le « vide juridique » !
Notons au passage qu’en se permettant de critiquer ouvertement cette décision, Manuel Valls a non seulement violé la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire, et ce dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale elle-même en tant que membre du gouvernement, mais qu’il s’est de plus explicitement solidarisé avec ceux qui venaient juste d’être condamnés par la plus haute instance judiciaire de la République pour avoir triplement ignoré et enfreint la Constitution de cette même République ! Et pas n’importe lequel de ses articles, mais le tout premier.
On pourrait continuer la démonstration et allonger à l’infini la liste des mensonges, mythes et demi-vérités (dans le meilleur des cas) de nos Ayatollahs de la Fausse Laïcité. Face à ces imposteurs qui s’attaquent tout autant aux lois de 1905 qu’aux droits civiques et libertés constitutionnelles comme la liberté de religion, de conscience et d’expression (uniquement bien sûr quand il s’agit de musulmans, voir ci-dessus l’exemple probant de Zemmour et des prières de rue), il faut que les véritables défenseurs de la laïcité continuent d’exposer ces usurpateurs pour ce qu’ils sont et se réapproprient ce noble principe.
Comme on l’a démontré, ses ennemis tentent en effet de le pervertir pour en faire une arme contre les droits et libertés républicaines des musulmans en France, alors que la laïcité (de même que la Constitution française, la Convention Européenne des Droits de l’Homme et plus) est avant tout un principe leur garantissant la liberté de religion, de conscience et d’expression, et ce tant individuellement que collectivement, tant en privé qu’en public.
D’abord, s’il y avait « vide juridique » comme ils l’affirment, par définition, les juges auraient été incapables de statuer. Ensuite, non seulement il n’y avait aucun vide juridique, mais bien au contraire la Cour de cassation n’a eu aucun mal à justifier triplement sa décision selon laquelle le licenciement de l’employée voilée était illégal. Ceux qui ont prétendu voir des « vides juridiques » là où il y a au contraire des lois fort claires n’ont pas dû lire l’Arrêt de la Cour de cassation avant de se permettre d’en parler de façon si malhonnête et péremptoire : s’ils l’avaient lu, ils n’y auraient trouvé aucune mention de « vide » quelconque à combler, ni même un simple embarras ou difficulté à statuer, mais un jugement tout-à-fait clair et triplement motivé en droit : à savoir que ce licenciement tout comme le règlement intérieur de la crèche prohibant les signes religieux violait : 1) le code du travail français dans ses articles L 1121-1, L 1321-3, et L 1132-1 2) l’article 1er de la Constitution de 1958 3) la Convention Européenne des Droits de l’Homme dans ses articles 9 et 14. [16]
On voit donc mal où se trouve le « vide juridique » !
Notons au passage qu’en se permettant de critiquer ouvertement cette décision, Manuel Valls a non seulement violé la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire, et ce dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale elle-même en tant que membre du gouvernement, mais qu’il s’est de plus explicitement solidarisé avec ceux qui venaient juste d’être condamnés par la plus haute instance judiciaire de la République pour avoir triplement ignoré et enfreint la Constitution de cette même République ! Et pas n’importe lequel de ses articles, mais le tout premier.
On pourrait continuer la démonstration et allonger à l’infini la liste des mensonges, mythes et demi-vérités (dans le meilleur des cas) de nos Ayatollahs de la Fausse Laïcité. Face à ces imposteurs qui s’attaquent tout autant aux lois de 1905 qu’aux droits civiques et libertés constitutionnelles comme la liberté de religion, de conscience et d’expression (uniquement bien sûr quand il s’agit de musulmans, voir ci-dessus l’exemple probant de Zemmour et des prières de rue), il faut que les véritables défenseurs de la laïcité continuent d’exposer ces usurpateurs pour ce qu’ils sont et se réapproprient ce noble principe.
Comme on l’a démontré, ses ennemis tentent en effet de le pervertir pour en faire une arme contre les droits et libertés républicaines des musulmans en France, alors que la laïcité (de même que la Constitution française, la Convention Européenne des Droits de l’Homme et plus) est avant tout un principe leur garantissant la liberté de religion, de conscience et d’expression, et ce tant individuellement que collectivement, tant en privé qu’en public.
[1] Voir http://www.huffingtonpost.fr/2013/12/13/rapport-integration-cope-ayrault_n_4438927.html et http://www.huffingtonpost.fr/2013/12/13/integration-rapport-polemique-dix-mois-travail_n_4439895.html?utm_hp_ref=france
[2] Il faut qu’ils cachent leur islamité, ordonne un Zemmour qui entend dicter aux musulmans comment vivre leur foi
[3] Voir par exemple les nombreux travaux scientifiques de Fahrad Khosrokhavar, Jocelyne Césari, Agnès de Féo et Maryam Borghée, ou des recueils d’interviews comme Les Filles voilées parlent, qui ont bien montré que la totalité des justifications invoquées pour bannir les hijabs ou niqabs étaient sans fondements, à commencer par le stéréotype colonial « fille voilée = fille opprimée », le plus gros de tous les mensonges des pseudo-laïcs.
[3] Voir par exemple les nombreux travaux scientifiques de Fahrad Khosrokhavar, Jocelyne Césari, Agnès de Féo et Maryam Borghée, ou des recueils d’interviews comme Les Filles voilées parlent, qui ont bien montré que la totalité des justifications invoquées pour bannir les hijabs ou niqabs étaient sans fondements, à commencer par le stéréotype colonial « fille voilée = fille opprimée », le plus gros de tous les mensonges des pseudo-laïcs.
[6] Non seulement il n’y a pas de communautarisme musulman mais il n’y a même pas de communauté musulmane unifiée, pas plus qu’il n’y a de « communauté catholique », comme le relève l’anthropologue des religions John Bowen, un des meilleurs experts de l’islam en France et l’auteur de Can Islam be French ? : http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20100420.BIB5182/il-n-039-y-a-pas-de-communautarisme-musulman-en-france.html
[7] Voir ici http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L_islam_imaginaire-9782707153319.html ou ici http://www.saphirnews.com/Islamophobie-de-Abdellali-Hajjat-et-Marwan-Mohammed_a17607.html
[8] Finkielkraut, fou de haine et décomposé, hurlant « Taisez-vous ! Mais taisez-vous !!! » à un Abdel Raouf Dafri qui lui disait ses quatre vérités sur le plateau de Ce Soir ou Jamais. On peut revoir ce beau moment de direct si symptômatique ici : http://www.youtube.com/watch?v=t91bIKAHhLE
[9] Voir ici le Discours d’Orange de Renaud Camus à la Convention Identitaire de novembre 2012 : http://www.youtube.com/watch?v=5xqHOBBOOOE La notion de Grand Remplacement (de populations chrétiennes européennes par des populations immigrées musulmanes) n’est chez Camus rien de plus qu’une variante, un régurgité des thèses déjà fumeuses de « l’Eurabia » sous-tendues par la paranoïa islamophobe, elle-même rationalisée par des chiffres dont la nature frelatée a depuis longtemps été démontrée. Voir ici les candides déclarations de Richard Millet, qui ne se sent plus « chez lui » lorsqu’il passe par Métro Chatelet-les Halles, « cauchemard absolue car je suis le seul blanc » et se voit infliger la coexistence insoutenable, ne fut-ce que pour quelques minutes, de ces terrifiantes populations basanées dont la simple présence aussi pacifique soit-elle lui donnent des crises d’urticaire : http://www.youtube.com/watch?v=y841x1LEEKM Enfin, dans une rhétorique plus nue mais en tous points semblables sur le fond à celle de ses deux frères-en-philosophie, voir ici Christine Tasin, l’égérie de Riposte Laïque, se rendant chez des musulmans pendant la période de l’Aïd pour leur proclamer qu’elle est fière de haïr leur religion et que « l’islam est une saloperie », dans une tentative évidente de provocation : http://www.youtube.com/watch?v=KugCzUCfFOQ Notons que le discours de Camus/Millet/Tasin est exactement celui du terroriste Anders Breyvik, le tueur d’Oslo qui en été 2011 extermina des dizaines de membres des Jeunesses Socialistes, responsables pour lui de ce « Grand Remplacement » des populations et de l’ « islamisation de l’Europe ».
[10] http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/12/31/interdire-un-spectacle-ce-qui-est-possible-ou-pas_4341562_823448.html
[11] Il faudrait un ouvrage entier pour les recenser tous, nous renverrons donc pour le reste au dernier essai de Jean Baubérot, La Laïcité falsifiée.
[11] Il faudrait un ouvrage entier pour les recenser tous, nous renverrons donc pour le reste au dernier essai de Jean Baubérot, La Laïcité falsifiée.
[12] http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/eglise-etat/sommaire.asp
Voir par exemple le débat Zemmour-Vincent Peillon dans On N’est Pas Couché sur France 2, le 2 avril 2011. Après s’être déjà totalement emmêlé les pinceaux sur Napoléon et le Concordat et s’être vu forcé par Vincent Peillon de reconnaître que ce qu’il venait de dire à ce sujet était en fait le contraire de ce qu’il déclarait, prouvant qu’il ne maîtrise en rien ces sujets qui lui échappent, il profère pour stigmatiser les prières de rues des musulmans un autre gros mensonge selon laquelle « en France on n’a pas le droit de prier dans la rue » . Et bien évidemment, personne sur le plateau pour exposer cette contre-vérité (ainsi que son 2 poids 2 mesures) en lui demandant simplement «Ah bon ? Et les processions avec prières collectives et portages de saints? Et les Rencontres du Pape ? Et Taizé ? Et les Journées des Jeunesses Catholiques ? » .
Voir par exemple le débat Zemmour-Vincent Peillon dans On N’est Pas Couché sur France 2, le 2 avril 2011. Après s’être déjà totalement emmêlé les pinceaux sur Napoléon et le Concordat et s’être vu forcé par Vincent Peillon de reconnaître que ce qu’il venait de dire à ce sujet était en fait le contraire de ce qu’il déclarait, prouvant qu’il ne maîtrise en rien ces sujets qui lui échappent, il profère pour stigmatiser les prières de rues des musulmans un autre gros mensonge selon laquelle « en France on n’a pas le droit de prier dans la rue » . Et bien évidemment, personne sur le plateau pour exposer cette contre-vérité (ainsi que son 2 poids 2 mesures) en lui demandant simplement «Ah bon ? Et les processions avec prières collectives et portages de saints? Et les Rencontres du Pape ? Et Taizé ? Et les Journées des Jeunesses Catholiques ? » .