Au lendemain de la défaite de 1967 appelée la naksa en arabe, une génération d’intellectuels syriens, égyptiens et libanais s’engagent dans l’écriture et l’illustration pour les enfants, et ce faisant ils se racontent et dessinent leur avenir idéalisé. La création arabe en littérature pour la jeunesse qui se développe dans les années 1970 est profondément animée par le souffle idéologique de son temps, mais elle pose aussi les jalons structurels, thématiques et graphiques qui inspirent la production contemporaine.
Cet ouvrage présente l’histoire et le paysage de l’édition pour la jeunesse en Égypte, Syrie, Liban, puis il propose une lecture d’un choix d’albums étudiés comme autant de reflets et de projets de société.
D’histoire en histoire cette recherche observe l’articulation entre l’œuvre, son intention, son mode de production et son message. Il s’agit d’une part d’archiver les mémoires et les histoires collectives et individuelles, d’élucider les héritages et les filiations des créateurs, de suivre l’évolution de leurs motivations idéologiques, artistiques, économiques. Ce qui revient à faire une étude du champ éditorial de la création pour la jeunesse arabe. Il s’agit d’autre part de faire une lecture au plus près des livres, une étude de l’évolution des thématiques au fil du temps et au gré des histoires nationales, mais aussi une analyse des albums dans leur construction linguistique et graphique.
Le poussin n’est pas un chien ! est le titre d’un des albums étudiés ici, qui annonce au début des années 2000, le grand renouveau de la création arabe et dans cette histoire, l’enfant ne compte pas pour rien !
Mathilde Chèvre est chercheuse associée à l’Iremam (Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, UMR7310, AMU/CNRS, 13094, Aix-en-Provence, France). Elle est par ailleurs auteure et illustratrice d’albums pour la jeunesse et dirige les éditions Le Port a jauni spécialisées dans les albums bilingues français-arabe.
Cet ouvrage présente l’histoire et le paysage de l’édition pour la jeunesse en Égypte, Syrie, Liban, puis il propose une lecture d’un choix d’albums étudiés comme autant de reflets et de projets de société.
D’histoire en histoire cette recherche observe l’articulation entre l’œuvre, son intention, son mode de production et son message. Il s’agit d’une part d’archiver les mémoires et les histoires collectives et individuelles, d’élucider les héritages et les filiations des créateurs, de suivre l’évolution de leurs motivations idéologiques, artistiques, économiques. Ce qui revient à faire une étude du champ éditorial de la création pour la jeunesse arabe. Il s’agit d’autre part de faire une lecture au plus près des livres, une étude de l’évolution des thématiques au fil du temps et au gré des histoires nationales, mais aussi une analyse des albums dans leur construction linguistique et graphique.
Le poussin n’est pas un chien ! est le titre d’un des albums étudiés ici, qui annonce au début des années 2000, le grand renouveau de la création arabe et dans cette histoire, l’enfant ne compte pas pour rien !
Mathilde Chèvre est chercheuse associée à l’Iremam (Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, UMR7310, AMU/CNRS, 13094, Aix-en-Provence, France). Elle est par ailleurs auteure et illustratrice d’albums pour la jeunesse et dirige les éditions Le Port a jauni spécialisées dans les albums bilingues français-arabe.
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