Editeur: KARTHALA
ISBN 9782811118075
Nombre de pages 276
Hauteur 240 mm
Largeur 160 mm
Date de parution 2017
Date de publication 03/05/2017
Description complète
Les pays arabes ont récemment connu une série de ruptures politiques et d’évolutions sociales qui ont été l’objet de nombreuses analyses, et pourtant l’impact de ces changements sur les rapports de genre a peu été traité. Les dites « révolutions » ou « printemps arabe » en 2010- 2011, gagnent à être considérés comme des « révoltes » dans la mesure où elles n’ont pas abouti à des évolutions sociales majeures. Ce constat est particulièrement vrai dans le domaine des droits des femmes, et ce malgré une forte mobilisation de ces dernières, qui sera souvent suivie de violence. Ainsi, de symbole d’émancipation, la place Tahrîr est devenue le symbole de la violence de genre existant en Égypte.
C’est ce dont rend compte cet ouvrage qui explore plus généralement la place que les femmes occupent en contexte arabo-musulman, dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, ainsi qu’en contexte migratoire. L’approche ici développée est celle des sciences sociales, faisant essentiellement appel à l’anthropologie, à la sociologie, et au droit. Plusieurs axes liés au genre sont privilégiés : la mobilité et la spatialité, les luttes et les mobilisations féminines, les violences contre les femmes ainsi que leurs droits, la virginité et la sexualité, les nouvelles techniques liées à la procréation. Cet ouvrage questionne les changements sociaux au prisme du genre dans ces différents domaines.
Corinne Fortier est anthropologue, chargée de Recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège de France.
Safaa Monqid, socio-anthropologue et arabisante, est maître de conférences à l’Université Paris 3, Sorbonne Nouvelle et chercheur au Centre d’études arabes et orientales (CEAO).
Ont contribué à cet ouvrage : Hanin Barazi ; Ibtissem ben Dridri ; Nathalie Bernard-Maugiron ; Naïma Chikhaoui ; Arielle Corobow ; Pearl Eliadis ; Abdelhafid Hammouche ; Ines Horchani ; Irene Maffi ; Maria Frederika Malmström ; Yamina Rahou ; Edwige Rude-Antoine ; Kalthoum Saafi Hamda ; Tassadit Yacine.
Les pays arabes ont récemment connu une série de ruptures politiques et d’évolutions sociales qui ont été l’objet de nombreuses analyses, et pourtant l’impact de ces changements sur les rapports de genre a peu été traité. Les dites « révolutions » ou « printemps arabe » en 2010- 2011, gagnent à être considérés comme des « révoltes » dans la mesure où elles n’ont pas abouti à des évolutions sociales majeures. Ce constat est particulièrement vrai dans le domaine des droits des femmes, et ce malgré une forte mobilisation de ces dernières, qui sera souvent suivie de violence. Ainsi, de symbole d’émancipation, la place Tahrîr est devenue le symbole de la violence de genre existant en Égypte.
C’est ce dont rend compte cet ouvrage qui explore plus généralement la place que les femmes occupent en contexte arabo-musulman, dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, ainsi qu’en contexte migratoire. L’approche ici développée est celle des sciences sociales, faisant essentiellement appel à l’anthropologie, à la sociologie, et au droit. Plusieurs axes liés au genre sont privilégiés : la mobilité et la spatialité, les luttes et les mobilisations féminines, les violences contre les femmes ainsi que leurs droits, la virginité et la sexualité, les nouvelles techniques liées à la procréation. Cet ouvrage questionne les changements sociaux au prisme du genre dans ces différents domaines.
Corinne Fortier est anthropologue, chargée de Recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège de France.
Safaa Monqid, socio-anthropologue et arabisante, est maître de conférences à l’Université Paris 3, Sorbonne Nouvelle et chercheur au Centre d’études arabes et orientales (CEAO).
Ont contribué à cet ouvrage : Hanin Barazi ; Ibtissem ben Dridri ; Nathalie Bernard-Maugiron ; Naïma Chikhaoui ; Arielle Corobow ; Pearl Eliadis ; Abdelhafid Hammouche ; Ines Horchani ; Irene Maffi ; Maria Frederika Malmström ; Yamina Rahou ; Edwige Rude-Antoine ; Kalthoum Saafi Hamda ; Tassadit Yacine.