Présentation de L’islam de Chine. Un islam en situation minoritaire. Laissé à l’état de manuscrit, l’édition en revient à Emmanuel Terray et Constance Hélène Halfon-Michel. L’auteure, Élisabeth Allès, décédée le 1er janvier 2012 était directrice de recherche au CNRS, a dirigé le Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine de l’EHESS de 2008 à 2011.
Dans L'islam de Chine, Elisabeth Allès met en lumière l'extrême diversité des "situations minoritaires" dans lesquelles se trouvent placés les musulmans de Chine : Hui de la plaine centrale, vivant paisiblement leur religion au sein d'un environnement massivement han ; Hui du Zhejiang à la recherche de leurs racines ; musulmans de Canton et de Hong Kong, aussi bien Hui que migrants ouighours ou indo-pakistanais ; Ouighours turcophones du Xinjiang confrontés à la colonisation han.
Quand les Dounganes et les Ouighours traversent les frontières vers les trois nouvelles républiques de l'ancienne URSS, où sont leurs familles, que ce soit pour y résider, pour y faire des affaires ou pour passer de l'une à l'autre de ces républiques, nous les suivons louvoyant au milieu des contraintes politiques, du nationalisme, de la méfiance envers leur imposant voisin chinois, de la défiance de ces pays les uns envers les autres.
Dans chaque cas, les communautés concernées inventent des stratégies de survie qui se transforment selon les circonstances et qui vont de la résistance ou de la fuite à l'adaptation et à la coexistence pacifique. Elles sont donc, non pas objets passifs, mais acteurs de leur propre destin.
Dans L'islam de Chine, Elisabeth Allès met en lumière l'extrême diversité des "situations minoritaires" dans lesquelles se trouvent placés les musulmans de Chine : Hui de la plaine centrale, vivant paisiblement leur religion au sein d'un environnement massivement han ; Hui du Zhejiang à la recherche de leurs racines ; musulmans de Canton et de Hong Kong, aussi bien Hui que migrants ouighours ou indo-pakistanais ; Ouighours turcophones du Xinjiang confrontés à la colonisation han.
Quand les Dounganes et les Ouighours traversent les frontières vers les trois nouvelles républiques de l'ancienne URSS, où sont leurs familles, que ce soit pour y résider, pour y faire des affaires ou pour passer de l'une à l'autre de ces républiques, nous les suivons louvoyant au milieu des contraintes politiques, du nationalisme, de la méfiance envers leur imposant voisin chinois, de la défiance de ces pays les uns envers les autres.
Dans chaque cas, les communautés concernées inventent des stratégies de survie qui se transforment selon les circonstances et qui vont de la résistance ou de la fuite à l'adaptation et à la coexistence pacifique. Elles sont donc, non pas objets passifs, mais acteurs de leur propre destin.