Entretien avec Malek Chebel (m. 2016) autour de son ouvrage L'Esclavage en Terre d'Islam (Fayard, 2007).
Présentation de l'ouvrage par l'éditeur (Fayard)
Dans l'esprit de beaucoup l'esclavage est une affaire de mauvais Blancs, aujourd'hui rongés par les remords et la culpabilité. La traite ? Des négriers patibulaires ou des planteurs de canne à sucre sans foi ni loi et cyniques. Posant sur ces postulats un regard neuf, Malek Chebel fait le voyage au pays des esclaves, tant en Afrique orientale que dans les pays du Sahel, du Maghreb et du Golfe, au Proche-Orient et en Asie. Il en tire un constat terrible : l'esclavage est en réalité la pratique la mieux partagée de la planète, un phénomène quasi universel.
Depuis plus de quatorze siècles, l'islam interdit de réduire quiconque en esclavage, croyant ou non-croyant, Blanc ou Noir. Pourtant, ce phénomène demeure encore vivace : l'islam couvre-t-il les esclavagistes ? Les encourage-t-il ? Qui s'en soucie dès lors que le tabou occulte ces questions qui dérangent ?
Pour décrypter les nouvelles formes que prend la servitude dans le monde arabo-musulman, l'auteur reconstitue avec minutie le développement d'une culture esclavagiste qui s'est greffée sur l'islam.
Depuis plus de quatorze siècles, l'islam interdit de réduire quiconque en esclavage, croyant ou non-croyant, Blanc ou Noir. Pourtant, ce phénomène demeure encore vivace : l'islam couvre-t-il les esclavagistes ? Les encourage-t-il ? Qui s'en soucie dès lors que le tabou occulte ces questions qui dérangent ?
Pour décrypter les nouvelles formes que prend la servitude dans le monde arabo-musulman, l'auteur reconstitue avec minutie le développement d'une culture esclavagiste qui s'est greffée sur l'islam.