Geert Wilders s'adresse aux médias dans l'enceinte du Parlement à La Haye, aux Pays-bas, mercredi 20 mars 2014 - AFP/ANP/Martijn Beekman
Par Judith Sinnige.
Le ministère public a annoncé l'ouverture d'une poursuite judiciaire du président du Parti pour la liberté (PVV, parti eurosceptique et anti-immigration) pour incitation à la haine et à la discrimination et pour offense d'un groupe ethnique, rapporte le NRC Handelsblad .
Le journal néerlandais rappelle que les 12 et 19 mars 2014, lors de la campagne pour les élections municipales, Geert Wilders avait tenu des propos anti-Marocains . Notamment le 19 mars, lors d’un meeting électoral à La Haye, il avait demandé au public si celui-ci souhaitait qu'il y ait "moins de Marocains" ou"plus de Marocains".
Il avait alors fait scander au public "Moins ! Moins ! Moins !" et répondu : "Alors on [le PVV] va s’en occuper." Les propos avaient provoqué l'indignation d'une partie des Néerlandais, et les autorités avaient enregistré plus de 6 400 plaintes contre lui. Le ministère public a souligné "que la liberté d'expression des responsables politiques est limitée par l'interdiction de discrimination", note le journal.
"Je ne me laisserai pas museler"
Le 8 décembre, lors d’un interrogatoire par la police, le chef du PVV avait cependant déclaré ne pas regretter ses propos...
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