Officiellement, c'est la fin de la brouille diplomatique entre le Qatar et l'Égypte, née du renversement juillet 2013 du président élu Mohamed Morsi par Abdelafattah al-Sissi, alors chef de l'armée. Mardi 9 décembre, au terme du sommet annuel à Doha du Conseil de coopération du Golfe (CCG) réunissant Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar, ce dernier s'est ainsi rallié aux cinq autres monarchies pour soutenir le pouvoir du Caire.
Doha avait déjà décidé en septembre dernier de ne plus accueillir les membres égyptiens des Frères musulmans, une confrérie dont Morsi est issu et dont l'émirat avait pris la défense malgré qu'elle est interdite en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis voisins. Cette position avait provoqué depuis mars une crise sans précédent au sein de l'ICG, créé en 1981. Les ambassadeurs saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha avaient été rappelés. Ryad, Abou Dhabi et Manama avaient accusé le Qatar de déstabiliser la région par son soutien aux Frères musulmans et en accordant l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes.
Dans leur communiqué final, les leaders du CCG ont proclamé "leur plein soutien à l'Égypte", décrétée Frères musulmans "organisation terroriste", ainsi que leur "appui au programme (politique) du président Sissi". Ils se sont engagés à aider l'Egypte à assurer "sa stabilité et sa prospérité" et ont salué le rôle du Caire dans la région.
Retrouvez la suite de cet article sur le site de Jeune Afrique.
Doha avait déjà décidé en septembre dernier de ne plus accueillir les membres égyptiens des Frères musulmans, une confrérie dont Morsi est issu et dont l'émirat avait pris la défense malgré qu'elle est interdite en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis voisins. Cette position avait provoqué depuis mars une crise sans précédent au sein de l'ICG, créé en 1981. Les ambassadeurs saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha avaient été rappelés. Ryad, Abou Dhabi et Manama avaient accusé le Qatar de déstabiliser la région par son soutien aux Frères musulmans et en accordant l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes.
Dans leur communiqué final, les leaders du CCG ont proclamé "leur plein soutien à l'Égypte", décrétée Frères musulmans "organisation terroriste", ainsi que leur "appui au programme (politique) du président Sissi". Ils se sont engagés à aider l'Egypte à assurer "sa stabilité et sa prospérité" et ont salué le rôle du Caire dans la région.
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