Les chrétiens d’Egypte ont découvert les médias « chrétiens » vers la fin des années 1990, avec la chaîne Noursat (Télé Lumière). Cette chaîne catholique libanaise propose des programmes aux chrétiens de tout le Moyen-Orient. « Avant l’apparition de cette chaîne, on s’est contenté durant des années d’une petite dose de spiritualité à travers la radio Monte-Carlo », rapporte Hani Romani, présentateur de programmes de chants religieux sur SAT7.
Plus tard, des délégués de différentes Eglises sont allés demander à Safwat Al-Chérif, ancien ministre de l’Information (actuellement accusé de corruption), de consacrer un quota plus important aux coptes dans les chaînes publiques.
« Plus tard, ces représentants ont appris que le dossier déposé avait été jeté à la poubelle à leur sortie des lieux », affirme Farid Samir.
Aujourd’hui, une étude médiatique démontre qu’à l’exception de la chaîne culturelle qui diffuse la messe du dimanche, le temps de diffusion consacré aux citoyens coptes ne dépasse pas les deux heures par an. « C’est une preuve de plus que nous sommes des citoyens de seconde zone », explique Sameh Fawzi, membre du Conseil consultatif et auteur d’une étude relative aux médias chrétiens en Egypte.
De plus, selon cette même source, Maspero est resté longtemps fermé aux journalistes chrétiens à l’exception de certaines figures connues qui apparaissaient à l’écran en tant qu’invités.
D’après Fawzi, « la fin des années 1990 a vu l’émergence de courants islamistes plus rigoristes qui propageaient des idées attentatoires aux chrétiens, les considérant comme des apostats. On ne pouvait pas rester sans agir ».
Ceci a poussé certains coptes à créer plusieurs chaînes chrétiennes. Aujourd’hui, leur nombre a atteint la vingtaine dont les plus connues sont CTV, Aghabi et Saint-Marc qui représentent l’Eglise copte. Al-Chifaa (la guérison) et Al-Moeguiza (le miracle) dépendent directement de l’Eglise évangélique. Une seule chaîne, Noursat, représente l’Eglise catholique.
Plus tard, des délégués de différentes Eglises sont allés demander à Safwat Al-Chérif, ancien ministre de l’Information (actuellement accusé de corruption), de consacrer un quota plus important aux coptes dans les chaînes publiques.
« Plus tard, ces représentants ont appris que le dossier déposé avait été jeté à la poubelle à leur sortie des lieux », affirme Farid Samir.
Aujourd’hui, une étude médiatique démontre qu’à l’exception de la chaîne culturelle qui diffuse la messe du dimanche, le temps de diffusion consacré aux citoyens coptes ne dépasse pas les deux heures par an. « C’est une preuve de plus que nous sommes des citoyens de seconde zone », explique Sameh Fawzi, membre du Conseil consultatif et auteur d’une étude relative aux médias chrétiens en Egypte.
De plus, selon cette même source, Maspero est resté longtemps fermé aux journalistes chrétiens à l’exception de certaines figures connues qui apparaissaient à l’écran en tant qu’invités.
D’après Fawzi, « la fin des années 1990 a vu l’émergence de courants islamistes plus rigoristes qui propageaient des idées attentatoires aux chrétiens, les considérant comme des apostats. On ne pouvait pas rester sans agir ».
Ceci a poussé certains coptes à créer plusieurs chaînes chrétiennes. Aujourd’hui, leur nombre a atteint la vingtaine dont les plus connues sont CTV, Aghabi et Saint-Marc qui représentent l’Eglise copte. Al-Chifaa (la guérison) et Al-Moeguiza (le miracle) dépendent directement de l’Eglise évangélique. Une seule chaîne, Noursat, représente l’Eglise catholique.
Affrontement interconfessionnels au Caire/Photo Al-Ahram hebdo
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