«Celui qui soumet sa face à Allah et agit parfaitement, aura sa récompense auprès de son seigneur et [Ceux qui sont dans ce cas] n’auront aucune crainte et ne seront pas attristés ». Coran, II, 112
- Broché: 128 pages
- Editeur : Almadina (2006)
- Langue : Français
- ISBN-10: 2930428295
Prévenons d’emblée le lecteur, cet ouvrage ne propose pas une écriture d’une grande qualité. De nombreuses fautes d’orthographe ou de syntaxe émaillent l’ouvrage. Ceci est certainement dû à une traduction approximative, procédé que l’on retrouve fort souvent pour ce type d’ouvrage, publié plus ou moins hâtivement, et qui dessert le discours.
De même, il convient d’informer le lecteur que cet ouvrage possède avant tout une visée apologétique. Aussi, s’il s’attend à trouver ici une argumentation médicale scientifique, il en sera pour ses frais. Même si quelques références scientifiques sont données, celles-ci sont parfois citées indirectement (au sein d’ouvrages peu connus). Il faudra donc faire des recherches complémentaires. Il ne s’agit pas non plus d’un ouvrage questionnant scientifiquement les mécanismes et les liens pouvant exister entre une bonne santé mentale et la Foi, quelle que soit la religion.
Ce n’est donc pas le type d’écrit pour lequel on produit habituellement une recension.
Cependant, à y regarder de plus près, le lecteur trouvera au sein de cet ouvrage, les caractéristiques majeures qui façonnent l’univers mental du musulman et quels en sont les fondements. En balayant ces derniers de façon systématique, l’auteur montre clairement que l’Islam n’est pas que théologie, mais aussi un art de vivre (« a way of life »). Il nous montre aussi, qu’à l’instar de certaines médecines douces comme la naturopathie, la médicine chinoise ou bien la médecine védique, l’Islam, au travers de ce que les spécialistes nomment la « médecine prophétique » propose une approche holistique de la santé.
De même, il convient d’informer le lecteur que cet ouvrage possède avant tout une visée apologétique. Aussi, s’il s’attend à trouver ici une argumentation médicale scientifique, il en sera pour ses frais. Même si quelques références scientifiques sont données, celles-ci sont parfois citées indirectement (au sein d’ouvrages peu connus). Il faudra donc faire des recherches complémentaires. Il ne s’agit pas non plus d’un ouvrage questionnant scientifiquement les mécanismes et les liens pouvant exister entre une bonne santé mentale et la Foi, quelle que soit la religion.
Ce n’est donc pas le type d’écrit pour lequel on produit habituellement une recension.
Cependant, à y regarder de plus près, le lecteur trouvera au sein de cet ouvrage, les caractéristiques majeures qui façonnent l’univers mental du musulman et quels en sont les fondements. En balayant ces derniers de façon systématique, l’auteur montre clairement que l’Islam n’est pas que théologie, mais aussi un art de vivre (« a way of life »). Il nous montre aussi, qu’à l’instar de certaines médecines douces comme la naturopathie, la médicine chinoise ou bien la médecine védique, l’Islam, au travers de ce que les spécialistes nomment la « médecine prophétique » propose une approche holistique de la santé.
De la santé mentale
Le livre s’ouvre sur ce que l’auteur a retenu comme définition de la santé psychologique au sein de la littérature médicale actuelle, à savoir : « La santé psychologique consiste en l’exemption des symptômes de la maladie mentale ou psychique ». (p11)
Cependant pour l’auteur cette définition ne prend pas en compte la vraie nature de l’homme et la dichotomie entre états psychologiques et maladie psychiques (Schizophrénie, anxiété, joie etc…)
Se plaçant dans une perspective musulmane, il s’appuie sur les travaux de médecins [1], pour définir la santé psychologique comme un « état positif », conséquence d’un « accord parfait permettant d’affronter les épreuves de la vie » (p13). Cet état ne pouvant être atteint que lorsque l’homme veille à protéger et purifier son âme.
Approfondissant son argumentation dans le second chapitre, il souligne que le coté spirituel de l’homme et constamment sous-estimé, voire éludé, alors que simultanément l’adaptation sociale et l'adaptation psychologique sont continuellement évoquées comme uniques conditions permettant d’atteindre la santé mentale idéale, et ceci même parfois au détriment des valeurs islamiques. Or, se plaçant justement dans ce cadre Islamique, l’auteur souligne que même si les aspects sociaux sont très importants, la santé mentale ne pourra jamais réellement être atteinte sans prise en compte de la part spirituelle inhérente à chaque être humain. Prônant une approche systémique, il lui semble important de trouver le point d’équilibre entre l’entretien de l’esprit, du corps et de l’âme. Son approche s’appuie sur le Coran dans le lequel est clairement exposé la responsabilité de l’homme dans « l’entretien » de ces trois dimensions au travers de l’ensemble de ses activités et de sa vie sociale (p22).
Cependant pour l’auteur cette définition ne prend pas en compte la vraie nature de l’homme et la dichotomie entre états psychologiques et maladie psychiques (Schizophrénie, anxiété, joie etc…)
Se plaçant dans une perspective musulmane, il s’appuie sur les travaux de médecins [1], pour définir la santé psychologique comme un « état positif », conséquence d’un « accord parfait permettant d’affronter les épreuves de la vie » (p13). Cet état ne pouvant être atteint que lorsque l’homme veille à protéger et purifier son âme.
Approfondissant son argumentation dans le second chapitre, il souligne que le coté spirituel de l’homme et constamment sous-estimé, voire éludé, alors que simultanément l’adaptation sociale et l'adaptation psychologique sont continuellement évoquées comme uniques conditions permettant d’atteindre la santé mentale idéale, et ceci même parfois au détriment des valeurs islamiques. Or, se plaçant justement dans ce cadre Islamique, l’auteur souligne que même si les aspects sociaux sont très importants, la santé mentale ne pourra jamais réellement être atteinte sans prise en compte de la part spirituelle inhérente à chaque être humain. Prônant une approche systémique, il lui semble important de trouver le point d’équilibre entre l’entretien de l’esprit, du corps et de l’âme. Son approche s’appuie sur le Coran dans le lequel est clairement exposé la responsabilité de l’homme dans « l’entretien » de ces trois dimensions au travers de l’ensemble de ses activités et de sa vie sociale (p22).
Foi et santé psychologique
Dans la seconde partie, l’auteur tente de nous montrer les liens existants entre la Foi et la santé psychologique.
C’est ainsi que dans un premier temps, dénonçant les travers de notre monde actuel qu’il qualifie de matérialiste, l’auteur se basant sur des études menées en occident [2] (p30), réaffirme le « lien entre la religiosité et la diminution de beaucoup d’aspects du dérèglement dans la santé mentale, notamment le stress, l’anxiété […] » (p31)
Dans un second temps, partant du constat que Dieu et conjointement la source de la foi et de l’âme du croyant, il en vient à conclure qu’il est donc tout à fait normal que « la foi, aussi bien dans ses moyens et causes que dans ses œuvres et perspectives, est le chemin le plus court pour l’obtention par l’homme d’une santé psychologique parfaite […] ». Cependant, l’auteur précise que pour être « efficace », cette foi doit être sincère et s’inscrire dans le cadre du Tawid [3], permettant au croyant de ne rien craindre dans cette vie, conformément au verset suivant : « Celui qui soumet sa face à Allah et agit parfaitement, aura sa récompense auprès de son seigneur et [Ceux qui sont dans ce cas] n’auront aucune crainte et ne seront pas attristés ». Coran, II, 112 (p35). C’est à ce « prix » que le croyant ne sera plus affecté par la perspective de la mort, de la maladie, de l’accident ou tout simplement du futur. Aussi, pour l’auteur, la perte de la foi provoque simultanément la perte du sens de la vie aboutissant à terme à un dérèglement psychologique.
Néanmoins, la Foi ne peut être l’unique remède. L’auteur souligne que le croyant doit aussi faire appel aux traitements « classiques ». Il en veut pour preuve le Hadith suivant qui fut donné en guise de réponse, par le Prophète de l’Islam (ç), à quelqu’un se posant la question de savoir si l’on pouvait recourir à des remèdes : Ô serviteurs d’Allah, soignez-vous, car Allah –Puissant et majestueux- n’a pas laissé de maladie sans lui assigner un remède, à l’exception d’une seule maladie.- Laquelle demanda t’on.- La décrépitude. (p40)
Enfin, afin de clôturer cette partie, l’auteur passe en revue un certain nombre d’arguments apologétiques expliquant en quoi la Foi influe positivement sur la santé mentale.
Le premier des arguments provient de ce que l’homme nait avec la « recherche de Dieu » inscrit dans sa « prime nature» [5]. Aussi, dans le cas où il ne le « trouve pas », « il reste en proie à la pauvreté [spirituelle], à la maladie et à la tristesse ».
Le second argument tient en ce que tout homme s’interroge sur la cause et l’origine de son existence mais aussi sur sa destinée (p46). Or, tant que l’homme ne trouve pas de réponse satisfaisante, il en souffre. Seule la Foi permet de répondre à ces questions de libérer l’homme de ces interrogations et donc d’atteindre une certaine quiétude.
Pour le troisième argument, l’auteur rappelle qu’en Islam, l’homme jouit d’une estime particulière de la part de Dieu, dont l’intensité augmente proportionnellement à l’augmentation de l’intensité de la Foi (p48). En retour, l’homme prend ainsi conscience de sa valeur, ce qui se traduit positivement dans sa vie, et son état psychologique.
Dans le même ordre d’idée, les arguments suivants exposés par l’auteur évoquent un certain niveau de bonheur (p49), un état de quiétude (p51) sensés être atteint par le croyant et lui permettant de faire « preuve de plus de fermeté face aux situations difficiles […] » (P52).
Enfin dernier argument, la foi doit permettre au croyant de se détourner du « mal », de la perversité, évitant ainsi tout « déséquilibre » psycologique.
C’est ainsi que dans un premier temps, dénonçant les travers de notre monde actuel qu’il qualifie de matérialiste, l’auteur se basant sur des études menées en occident [2] (p30), réaffirme le « lien entre la religiosité et la diminution de beaucoup d’aspects du dérèglement dans la santé mentale, notamment le stress, l’anxiété […] » (p31)
Dans un second temps, partant du constat que Dieu et conjointement la source de la foi et de l’âme du croyant, il en vient à conclure qu’il est donc tout à fait normal que « la foi, aussi bien dans ses moyens et causes que dans ses œuvres et perspectives, est le chemin le plus court pour l’obtention par l’homme d’une santé psychologique parfaite […] ». Cependant, l’auteur précise que pour être « efficace », cette foi doit être sincère et s’inscrire dans le cadre du Tawid [3], permettant au croyant de ne rien craindre dans cette vie, conformément au verset suivant : « Celui qui soumet sa face à Allah et agit parfaitement, aura sa récompense auprès de son seigneur et [Ceux qui sont dans ce cas] n’auront aucune crainte et ne seront pas attristés ». Coran, II, 112 (p35). C’est à ce « prix » que le croyant ne sera plus affecté par la perspective de la mort, de la maladie, de l’accident ou tout simplement du futur. Aussi, pour l’auteur, la perte de la foi provoque simultanément la perte du sens de la vie aboutissant à terme à un dérèglement psychologique.
Néanmoins, la Foi ne peut être l’unique remède. L’auteur souligne que le croyant doit aussi faire appel aux traitements « classiques ». Il en veut pour preuve le Hadith suivant qui fut donné en guise de réponse, par le Prophète de l’Islam (ç), à quelqu’un se posant la question de savoir si l’on pouvait recourir à des remèdes : Ô serviteurs d’Allah, soignez-vous, car Allah –Puissant et majestueux- n’a pas laissé de maladie sans lui assigner un remède, à l’exception d’une seule maladie.- Laquelle demanda t’on.- La décrépitude. (p40)
Enfin, afin de clôturer cette partie, l’auteur passe en revue un certain nombre d’arguments apologétiques expliquant en quoi la Foi influe positivement sur la santé mentale.
Le premier des arguments provient de ce que l’homme nait avec la « recherche de Dieu » inscrit dans sa « prime nature» [5]. Aussi, dans le cas où il ne le « trouve pas », « il reste en proie à la pauvreté [spirituelle], à la maladie et à la tristesse ».
Le second argument tient en ce que tout homme s’interroge sur la cause et l’origine de son existence mais aussi sur sa destinée (p46). Or, tant que l’homme ne trouve pas de réponse satisfaisante, il en souffre. Seule la Foi permet de répondre à ces questions de libérer l’homme de ces interrogations et donc d’atteindre une certaine quiétude.
Pour le troisième argument, l’auteur rappelle qu’en Islam, l’homme jouit d’une estime particulière de la part de Dieu, dont l’intensité augmente proportionnellement à l’augmentation de l’intensité de la Foi (p48). En retour, l’homme prend ainsi conscience de sa valeur, ce qui se traduit positivement dans sa vie, et son état psychologique.
Dans le même ordre d’idée, les arguments suivants exposés par l’auteur évoquent un certain niveau de bonheur (p49), un état de quiétude (p51) sensés être atteint par le croyant et lui permettant de faire « preuve de plus de fermeté face aux situations difficiles […] » (P52).
Enfin dernier argument, la foi doit permettre au croyant de se détourner du « mal », de la perversité, évitant ainsi tout « déséquilibre » psycologique.
Les "Outils" fournis par l'Islam
Dans une dernière partie, le lecteur se voit expliciter les moyens mis à disposition du croyant en Islam, de façon à ce que dernier, en suivant cette « voie » ( charia
’), « réalise la santé psychologique idéale » (p57). L’auteur commence par exposer les moyens (les outils) principaux fournis à l’homme pour atteindre un niveau élevé de santé psychologique.
Sans surprise, le lecteur averti en dogme Islamique, y retrouvera les piliers de l’Islam ainsi que piliers de la Foi en Islam.
En premier lieu, la doctrine de l’Unicité (Tawid), déjà abordé précédemment. Celle-ci, appliquée correctement par le croyant, constitue « le premier pas pour créer un changement profond dans une personnalité ». (p61).
En second lieu, sont exposés les quatre autres piliers de l’Islam qui ont tous pour vocation de « purifier » le croyant. Cette « purification » a des effets positifs sur les comportements psychologiques, moraux et sociaux. L’auteur s’appuyant sur des études scientifiques insiste tout particulièrement sur le rôle de la prière : « La prière véritable dote le croyant d’une force spirituelle et psychologique qui l’aide à affronter les difficultés de la vie et de ses malheurs » (p62).
L’auteur aborde ensuite l’impact sur la santé mentale du suivi des piliers de la foi. Il met tout particulièrement en exergue la croyance en « le Jour dernier », qui de part la promesse d’un châtiment en de mauvaise conduite pousse le croyant vers la moralité et donc vers une santé psychologique préservée, conformément à son argumentation de la première partie. De même, il met l’accent sur la croyance en la « prédestinée » qui donne au croyant une certaine endurance face à l’adversité, évitant au croyant des états « négatifs » comme l’abattement, le courroux, le désespoir, etc…
Revenant sur les dispositions de la Charia visant à éviter les péchés (ne pas commettre le meurtre ou l’adultère, etc…), il en souligne l’atteinte de la sérénité.
A côté de ces moyens principaux, l’auteur évoque ensuite une douzaine de « directives » que le croyant doit suivre du mieux possible afin d’améliorer encore sa santé mentale. Toutes ces dispositions (invocations, bienfaisance, dhikr) ont pour vocation le « Rappel » d’un Dieu bienfaisant et protecteur, ce qui, en fin de compte, permet au croyant de se sentir rassuré.
En complément des dispositions précédentes qui relèvent de la croyance et du rite, l’auteur en vient ensuite à préconiser l’utilisation de ce qu’il nomme les « moyens spirituels préventifs ». Ces derniers, au nombre de huit, visent à faire en sorte que le croyant « travaille » sur sa personnalité afin de la parfaire, ceci afin d’atteindre le bien être. Il s’agit principalement de travailler sur le sens de la responsabilité, sur la maitrise de soi, sur le renforcement de l’estime de soi et enfin sur l’hygiène corporelle. Tous ces éléments trouvent leurs fondements en Islam et notamment dans les conseils prophétiques consignés dans les ahadiths.
Enfin dans un dernier chapitre, l’auteur aborde les moyens curatifs offerts par l’Islam à celui qui souffre « d’une faiblesse dans sa santé mentale » (p105). A côté du recours classique à un psychologue [6], ou de la patience [7], nous retrouvons une forme « d’auto-thérapie » que le croyant peut pratiquer seul. Elle consiste en l’écoute de certaines parties du Coran [8] ou d’invocations prophétiques regroupées dans ce que l’on nomme « ruqya »[9] (p109).
Sans surprise, le lecteur averti en dogme Islamique, y retrouvera les piliers de l’Islam ainsi que piliers de la Foi en Islam.
En premier lieu, la doctrine de l’Unicité (Tawid), déjà abordé précédemment. Celle-ci, appliquée correctement par le croyant, constitue « le premier pas pour créer un changement profond dans une personnalité ». (p61).
En second lieu, sont exposés les quatre autres piliers de l’Islam qui ont tous pour vocation de « purifier » le croyant. Cette « purification » a des effets positifs sur les comportements psychologiques, moraux et sociaux. L’auteur s’appuyant sur des études scientifiques insiste tout particulièrement sur le rôle de la prière : « La prière véritable dote le croyant d’une force spirituelle et psychologique qui l’aide à affronter les difficultés de la vie et de ses malheurs » (p62).
L’auteur aborde ensuite l’impact sur la santé mentale du suivi des piliers de la foi. Il met tout particulièrement en exergue la croyance en « le Jour dernier », qui de part la promesse d’un châtiment en de mauvaise conduite pousse le croyant vers la moralité et donc vers une santé psychologique préservée, conformément à son argumentation de la première partie. De même, il met l’accent sur la croyance en la « prédestinée » qui donne au croyant une certaine endurance face à l’adversité, évitant au croyant des états « négatifs » comme l’abattement, le courroux, le désespoir, etc…
Revenant sur les dispositions de la Charia visant à éviter les péchés (ne pas commettre le meurtre ou l’adultère, etc…), il en souligne l’atteinte de la sérénité.
A côté de ces moyens principaux, l’auteur évoque ensuite une douzaine de « directives » que le croyant doit suivre du mieux possible afin d’améliorer encore sa santé mentale. Toutes ces dispositions (invocations, bienfaisance, dhikr) ont pour vocation le « Rappel » d’un Dieu bienfaisant et protecteur, ce qui, en fin de compte, permet au croyant de se sentir rassuré.
En complément des dispositions précédentes qui relèvent de la croyance et du rite, l’auteur en vient ensuite à préconiser l’utilisation de ce qu’il nomme les « moyens spirituels préventifs ». Ces derniers, au nombre de huit, visent à faire en sorte que le croyant « travaille » sur sa personnalité afin de la parfaire, ceci afin d’atteindre le bien être. Il s’agit principalement de travailler sur le sens de la responsabilité, sur la maitrise de soi, sur le renforcement de l’estime de soi et enfin sur l’hygiène corporelle. Tous ces éléments trouvent leurs fondements en Islam et notamment dans les conseils prophétiques consignés dans les ahadiths.
Enfin dans un dernier chapitre, l’auteur aborde les moyens curatifs offerts par l’Islam à celui qui souffre « d’une faiblesse dans sa santé mentale » (p105). A côté du recours classique à un psychologue [6], ou de la patience [7], nous retrouvons une forme « d’auto-thérapie » que le croyant peut pratiquer seul. Elle consiste en l’écoute de certaines parties du Coran [8] ou d’invocations prophétiques regroupées dans ce que l’on nomme « ruqya »[9] (p109).
[1] Muhammad ‘Awdah, Kamâl Ibrâhîm Mursî et Hânim Hâmid Yâr Kindî
[2] Etudes reprises dans l’ouvrage « la religiosité et la santé mentale » du dr Sâlih As-Sâni’
[3] Unicité de Dieu
[4] Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°2930
[5] Il s’agir de la « Fitra »
[5] Il s’agir de la « Fitra »
[6] L’auteur avait déjà évoqué dans la première partie de l’ouvrage la possibilité de recourir à des médecins spécialistes en se basant sur un hadith prophétique.
[7] Nous pourrions dire, endurance, résignation.
[8] La sourate de l’Ouverture (1ere sourate du Coran), Le verset du trône, la sourate « La Consécration, al ikhlas et les deux sourates prophylactiques –al mu’awwidatayn ».
[9] Méthode aussi employée en cas d’exorcisme