Il s'agit là du tome 2, seul le tome 1 fait l'objet de cette lecture critique
Résumé de la lecture critique : Hichem Djaït, dans sa trilogie sur la vie du prophète Muhammad, propose un cadre théorique et méthodologique, dit rationaliste compréhensif, et une lecture historique de la vie et la prophétie muhammadiennes.Cet article propose une critique du cadre théorique et méthodologique du premier tome intitulé ‘révélation et prophétie’ en essayant de démontrer les influences religieuses islamiques sur le travail de l’historien musulman .Ses conceptions de la religion islamique, de la prophétie de Muhammad, de Dieu-Allah, de son intermédiaire-messager (l’ange Gabriel), de son message-coran, de son prophète Muhammad et du contexte historique de la prophétie nous semblent relever d’une conception plutôt religieuse que scientifique. Le rationalisme compréhensif musulman de l’historien se démarque de la méthode compréhensive scientifique et le résultat, bien que très riche, demeure mi-philosophique, mi-théologique et mi-historique.
Préface
« L’histoire ne fait pas que raconter des histoires…Elle est aussi le reflet des grands paradigmes politiques, religieux ou scientifiques de son époque. » (1)
La religion islamique ne cesse d’interpeller tous les esprits scientifiques, politiques et religieux. Depuis le début du dix-neuvième siècle, juste après l’intervention de Bonaparte en Égypte en 1798, les occidentaux et les musulmans ne cessent plus de renouveler les recherches à propos de l’islam dans un contexte de modernité et de colonialisme puis, ensuite, dans un nouveau contexte de postmodernité et post-colonialisme. Actuellement, surtout depuis le 11 septembre, les recherches affluent dans tous les sens et, entre autres, dans le sens du retour à la recherche historique et herméneutique pour essayer de renouveler l’explication et la compréhension de l’islam premier; des textes saints et des expériences originelles prophétique et califales ‘bien guidées’.
En occident, ‘le retour du religieux’ se fait en parallèle avec une nouvelle vague d’immigration musulmane qui exige explication et compréhension de la nouvelle religion qui s’installe dans la cité dans des conditions de postmodernité. Dans le monde arabo-islamique, la montée des islamismes, surtout après le ‘printemps arabe’, pose des questions fondamentales aux expériences de modernisation postcoloniales. Une de ces questions est celle du rapport à l’histoire passée qui influence celle qu’on vit et celle qui est en devenir. Et dans ce contexte, la trilogie du professeur Hichem Djaït sur ‘la vie de Muhammad’ est une des contributions scientifiques historiques les plus importantes venant d’un islamologue et historien arabe tunisien qui vise à réécrire l’histoire du prophète Muhammad sous un angle nouveau et qui annonce d’entrée être critique à l’égard de l’orientalisme occidental et de l’islamisme traditionnel en matière d’islamologie et d’histoire (2) .La nouveauté autoproclamée dans cette recherche est son rationalisme compréhensif spécifique qui se nourrit des études occidentales et islamiques majeures et qui ose même déclarer avancer avoir produit ‘la meilleure biographie’ du prophète Muhammad (3) .
La question qui se pose devient donc la suivante; quel rationalisme compréhensif défend Mr Djaït, quelles sont les caractéristiques de cette approche et quelles sont ses implications théoriques et méthodologiques, voire même sociopolitiques, particulières?
Notre objectif principal dans ce travail est de faire une lecture critique du cadre épistémologique utilisé par l’auteur dans le but de cerner certaines limites d’un rationalisme compréhensif musulman qui se considère scientifique mais qui soufre d’un certain ‘islamisme scientifique’ pour arriver, en fin, à le comparer avec les notions de base de la méthode compréhensive la plus classique de Max Weber que l’auteur semble mettre en valeur.
Nous comptons examiner cette question en se basant, avant tout, sur « révélation et prophétie » (4) qui constitue le premier tome de la trilogie et son introduction théorique et méthodologique. Toutefois, nous tacherons d’inviter le lecteur à jeter un coup d’œil sur les deux derniers tomes quand il le faut pour comparer et pour élucider les résultats des applications théoriques sur l’investigation historique proprement dite.
« Révélation et prophétie », qui est donc le premier tome de la trilogie « La vie de Muhammad », contient la théorie de Mr Djaït sur la prophétie islamique. Il y présente une lecture synthétique propre mais en dialogue avec les principales théories classiques sur la religion à savoir surtout celles de Marx, de Weber, de Durkheim, de Freud mais aussi avec C .L- Strauss et autres.
Étant historien, il dialogue également avec les historiens arabes anciens mais aussi avec les nouveaux (surtout A. Cheddadi et Salih Ahmad Al-Ali et A. Dashti et autres) et occidentaux (surtout M. Watt, J. Wellhausen, I.Goldziher, TH. Noldeke, H. Lammens, A. Tor, M. Rodinson, J. Chabbi et autres).
Étant historien de l’islam, il dialogue également avec les autres textes sacrés et en premier lieu La bible.
Son approche est ce qu’il appelle « rationalisme heuristique » (T 1, p.10), et dans le même tome un, il écrit : « nous avons tenté, dans ce livre, d’allier le recours à la connaissance et l’élaboration d’une méthode rationnelle et compréhensive … ». (p.18) Ce choix, l’auteur le revendique face aux lectures apologétiques des historiens musulmans en affichant que « Mon souci est l’histoire : le souci de la tradition, lui, est religieux… » (T 3, p.24) et face aux lectures « dénigrantes » des orientalistes occidentaux et des islamistes et des « laïcistes » arabes. (T 2, pp, 9-11).
Le corpus de base de l’auteur est essentiellement Le Coran mais avec une approche comparative étant donné que pour lui : « Ce qui devait sauver le projet, c’était le recours au texte coranique comme source unique, et le souci d’histoire comparée des religions dans une perspective anthropologique, philosophique et historique ». (T1,p, 9). Il soutient ce recours car il pense que le coran est, d’une part, un document historique authentique et reste « la première source » (T 3, p. 24) et, d’autre part, aide à appréhender le problème d’une façon compréhensive à savoir comprendre ‘ le sens que donne le prophète lui-même à sa prophétie’, si on veut utiliser un lexique wébérien.
Nous allons essayer de suivre ce livre d’une façon non linéaire, non pas en suivant la table des matières mais plutôt en fonction de notre représentation de la problématique de la révélation et de la prophétie et cela en termes d’interactions supposées entre :
1-L’émetteur- Dieu (Allah)
2-L’émissaire -Gabriel (Jibril)
3-L’émission -révélation (Al – wahy)
4-Le message –texte (le coran, Al –Qur’an) et son code linguistique
5-Le récepteur -messager (le prophète-An-Nabye)
6-Le(s) contexte(s) historique(s) de la prophétie
Cet exposé est avant tout un exposé critique car nous pensons que Mr Djaït hésite beaucoup entre science et religion. Mais notre objectif principal est de défendre l’esprit scientifique qui doit, à notre avis, essayer d’avoir sa propre démarche loin de toute croyance religieuse ou irréligieuse bien que cela restera un objectif difficile à atteindre en sciences des religions.
Deux dernières remarques pour avouer les limites de notre travail :
1- « foi irrationnelle dans la raison » :
Mr Djaït ,comme nous allons le voir, se présente comme un penseur et un historien musulman et c’est, semble-t-il, pour cela que son étude a conduit à ce que nous allons découvrir .Je tiens à mentionner que je ne prétends point pouvoir postuler l’objectivité totale et j’avoue que je suis également motivé par une sorte de foi, mais de celle que K. Popper appelle dans « la société ouverte et ses ennemis » la « foi irrationnelle dans la raison »(5) Je suis donc parfaitement conscient que mes idées sont surement limitées et relatives car « Ce qui existe ici, sur cette terre, et là, dans le ciel, est plus grand que ta philosophie » comme le disait Shakespeare. Seulement, puisqu’il s’agit de la science et de Dieu je tiens à rappeler ce que Laplace avait dit à Napoléon : « Dieu? Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse-là.»
2- « Qui aime bien châtie bien »
J’avoue également que mon amour pour Mr Djaït, pour la science, pour la culture arabo- islamique et pour les miens, arabes et musulmans, est grand et m’a, peut être, poussé à aller trop loin dans la critique. J’espère que ce « châtiment » ne sera pas pris comme « un mal infligé par un consanguin » ,que les arabes à la suite du poète Tarafa ibn Al-Abd le sentent plus lourd que « les coups d’une épée », mais sera plutôt senti comme « une admonition d’un admirateur ».Si Mr Djaït a souvent critiqué, et parfois sévèrement, les « laïcistes arabes » et surtout les orientalistes occidentaux qui « blessent » parfois l’égo arabe et musulman, je pense que cette critique semble l’amener vers un certain mélange d’arabisme et d’ islamisme. Et si cela peut être un choix intellectuel compréhensible et respectable et plus ou moins soutenable en politique il ne l’est nullement en science.
Si en occident J. Delumeau dit que « Nous savons aujourd’hui que plus la science progresse, plus s’élargit le cercle d’ombre qui entoure le domaine de nos connaissances. L’optimisme rationaliste appartient au passé. Mais –autre versant de la situation présente- nous assistons, en particulier en occident, à un éclatement de nos références, à un ébranlement de nos valeurs, à une mise en cause de la foi traditionnelle. Nos pistes se brouillent, nos repères s’effacent, nos certitudes chancellent. La religion de demain sera-t-elle l’agnosticisme? Ou nous refugierons –nous en désespoir de cause, dans des citadelles doctrinales gardées par des hommes armés? » (6), Dans le monde arabo-musulman, nous ne sommes pas encore là car le moindre rationalisme soufre déjà et les risques doctrinaux sont réels et souvent pesants car causés par des hommes armés. Alors, pour ma part, et avec amour, je dis qu’il faut combattre le désespoir déjà régnant tout d’abord par la raison mais aussi par amour, et c’est pour cela que je finis cette introduction en disant simplement : « Qui aime bien châtie bien »!
« L’histoire ne fait pas que raconter des histoires…Elle est aussi le reflet des grands paradigmes politiques, religieux ou scientifiques de son époque. » (1)
La religion islamique ne cesse d’interpeller tous les esprits scientifiques, politiques et religieux. Depuis le début du dix-neuvième siècle, juste après l’intervention de Bonaparte en Égypte en 1798, les occidentaux et les musulmans ne cessent plus de renouveler les recherches à propos de l’islam dans un contexte de modernité et de colonialisme puis, ensuite, dans un nouveau contexte de postmodernité et post-colonialisme. Actuellement, surtout depuis le 11 septembre, les recherches affluent dans tous les sens et, entre autres, dans le sens du retour à la recherche historique et herméneutique pour essayer de renouveler l’explication et la compréhension de l’islam premier; des textes saints et des expériences originelles prophétique et califales ‘bien guidées’.
En occident, ‘le retour du religieux’ se fait en parallèle avec une nouvelle vague d’immigration musulmane qui exige explication et compréhension de la nouvelle religion qui s’installe dans la cité dans des conditions de postmodernité. Dans le monde arabo-islamique, la montée des islamismes, surtout après le ‘printemps arabe’, pose des questions fondamentales aux expériences de modernisation postcoloniales. Une de ces questions est celle du rapport à l’histoire passée qui influence celle qu’on vit et celle qui est en devenir. Et dans ce contexte, la trilogie du professeur Hichem Djaït sur ‘la vie de Muhammad’ est une des contributions scientifiques historiques les plus importantes venant d’un islamologue et historien arabe tunisien qui vise à réécrire l’histoire du prophète Muhammad sous un angle nouveau et qui annonce d’entrée être critique à l’égard de l’orientalisme occidental et de l’islamisme traditionnel en matière d’islamologie et d’histoire (2) .La nouveauté autoproclamée dans cette recherche est son rationalisme compréhensif spécifique qui se nourrit des études occidentales et islamiques majeures et qui ose même déclarer avancer avoir produit ‘la meilleure biographie’ du prophète Muhammad (3) .
La question qui se pose devient donc la suivante; quel rationalisme compréhensif défend Mr Djaït, quelles sont les caractéristiques de cette approche et quelles sont ses implications théoriques et méthodologiques, voire même sociopolitiques, particulières?
Notre objectif principal dans ce travail est de faire une lecture critique du cadre épistémologique utilisé par l’auteur dans le but de cerner certaines limites d’un rationalisme compréhensif musulman qui se considère scientifique mais qui soufre d’un certain ‘islamisme scientifique’ pour arriver, en fin, à le comparer avec les notions de base de la méthode compréhensive la plus classique de Max Weber que l’auteur semble mettre en valeur.
Nous comptons examiner cette question en se basant, avant tout, sur « révélation et prophétie » (4) qui constitue le premier tome de la trilogie et son introduction théorique et méthodologique. Toutefois, nous tacherons d’inviter le lecteur à jeter un coup d’œil sur les deux derniers tomes quand il le faut pour comparer et pour élucider les résultats des applications théoriques sur l’investigation historique proprement dite.
« Révélation et prophétie », qui est donc le premier tome de la trilogie « La vie de Muhammad », contient la théorie de Mr Djaït sur la prophétie islamique. Il y présente une lecture synthétique propre mais en dialogue avec les principales théories classiques sur la religion à savoir surtout celles de Marx, de Weber, de Durkheim, de Freud mais aussi avec C .L- Strauss et autres.
Étant historien, il dialogue également avec les historiens arabes anciens mais aussi avec les nouveaux (surtout A. Cheddadi et Salih Ahmad Al-Ali et A. Dashti et autres) et occidentaux (surtout M. Watt, J. Wellhausen, I.Goldziher, TH. Noldeke, H. Lammens, A. Tor, M. Rodinson, J. Chabbi et autres).
Étant historien de l’islam, il dialogue également avec les autres textes sacrés et en premier lieu La bible.
Son approche est ce qu’il appelle « rationalisme heuristique » (T 1, p.10), et dans le même tome un, il écrit : « nous avons tenté, dans ce livre, d’allier le recours à la connaissance et l’élaboration d’une méthode rationnelle et compréhensive … ». (p.18) Ce choix, l’auteur le revendique face aux lectures apologétiques des historiens musulmans en affichant que « Mon souci est l’histoire : le souci de la tradition, lui, est religieux… » (T 3, p.24) et face aux lectures « dénigrantes » des orientalistes occidentaux et des islamistes et des « laïcistes » arabes. (T 2, pp, 9-11).
Le corpus de base de l’auteur est essentiellement Le Coran mais avec une approche comparative étant donné que pour lui : « Ce qui devait sauver le projet, c’était le recours au texte coranique comme source unique, et le souci d’histoire comparée des religions dans une perspective anthropologique, philosophique et historique ». (T1,p, 9). Il soutient ce recours car il pense que le coran est, d’une part, un document historique authentique et reste « la première source » (T 3, p. 24) et, d’autre part, aide à appréhender le problème d’une façon compréhensive à savoir comprendre ‘ le sens que donne le prophète lui-même à sa prophétie’, si on veut utiliser un lexique wébérien.
Nous allons essayer de suivre ce livre d’une façon non linéaire, non pas en suivant la table des matières mais plutôt en fonction de notre représentation de la problématique de la révélation et de la prophétie et cela en termes d’interactions supposées entre :
1-L’émetteur- Dieu (Allah)
2-L’émissaire -Gabriel (Jibril)
3-L’émission -révélation (Al – wahy)
4-Le message –texte (le coran, Al –Qur’an) et son code linguistique
5-Le récepteur -messager (le prophète-An-Nabye)
6-Le(s) contexte(s) historique(s) de la prophétie
Cet exposé est avant tout un exposé critique car nous pensons que Mr Djaït hésite beaucoup entre science et religion. Mais notre objectif principal est de défendre l’esprit scientifique qui doit, à notre avis, essayer d’avoir sa propre démarche loin de toute croyance religieuse ou irréligieuse bien que cela restera un objectif difficile à atteindre en sciences des religions.
Deux dernières remarques pour avouer les limites de notre travail :
1- « foi irrationnelle dans la raison » :
Mr Djaït ,comme nous allons le voir, se présente comme un penseur et un historien musulman et c’est, semble-t-il, pour cela que son étude a conduit à ce que nous allons découvrir .Je tiens à mentionner que je ne prétends point pouvoir postuler l’objectivité totale et j’avoue que je suis également motivé par une sorte de foi, mais de celle que K. Popper appelle dans « la société ouverte et ses ennemis » la « foi irrationnelle dans la raison »(5) Je suis donc parfaitement conscient que mes idées sont surement limitées et relatives car « Ce qui existe ici, sur cette terre, et là, dans le ciel, est plus grand que ta philosophie » comme le disait Shakespeare. Seulement, puisqu’il s’agit de la science et de Dieu je tiens à rappeler ce que Laplace avait dit à Napoléon : « Dieu? Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse-là.»
2- « Qui aime bien châtie bien »
J’avoue également que mon amour pour Mr Djaït, pour la science, pour la culture arabo- islamique et pour les miens, arabes et musulmans, est grand et m’a, peut être, poussé à aller trop loin dans la critique. J’espère que ce « châtiment » ne sera pas pris comme « un mal infligé par un consanguin » ,que les arabes à la suite du poète Tarafa ibn Al-Abd le sentent plus lourd que « les coups d’une épée », mais sera plutôt senti comme « une admonition d’un admirateur ».Si Mr Djaït a souvent critiqué, et parfois sévèrement, les « laïcistes arabes » et surtout les orientalistes occidentaux qui « blessent » parfois l’égo arabe et musulman, je pense que cette critique semble l’amener vers un certain mélange d’arabisme et d’ islamisme. Et si cela peut être un choix intellectuel compréhensible et respectable et plus ou moins soutenable en politique il ne l’est nullement en science.
Si en occident J. Delumeau dit que « Nous savons aujourd’hui que plus la science progresse, plus s’élargit le cercle d’ombre qui entoure le domaine de nos connaissances. L’optimisme rationaliste appartient au passé. Mais –autre versant de la situation présente- nous assistons, en particulier en occident, à un éclatement de nos références, à un ébranlement de nos valeurs, à une mise en cause de la foi traditionnelle. Nos pistes se brouillent, nos repères s’effacent, nos certitudes chancellent. La religion de demain sera-t-elle l’agnosticisme? Ou nous refugierons –nous en désespoir de cause, dans des citadelles doctrinales gardées par des hommes armés? » (6), Dans le monde arabo-musulman, nous ne sommes pas encore là car le moindre rationalisme soufre déjà et les risques doctrinaux sont réels et souvent pesants car causés par des hommes armés. Alors, pour ma part, et avec amour, je dis qu’il faut combattre le désespoir déjà régnant tout d’abord par la raison mais aussi par amour, et c’est pour cela que je finis cette introduction en disant simplement : « Qui aime bien châtie bien »!
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