Noisy-le-Grand, le 29 mai. Plus de 500 fidèles prient chaque vendredi à côté du gymnase du Champy. Ils réclament un local à la mairie. (LP/S.T.)
Publié le 4 juin 2015
Depuis un peu plus d’un mois, tous les vendredis, environ 500 à 600 musulmans prient dehors, sur un terrain mitoyen au gymnase Champy, à Noisy-le-Grand. Auparavant, ils se réunissaient dans un foyer de migrants insalubre qui a été détruit en avril dernier. Les fidèles assurent que le député-maire (PS) Michel Pajon, leur a fait des promesses qu’il n’a pas tenues.
De son côté, l’élu affirme le contraire.
En ce vendredi, le temps est clément et la prière se déroule, sous le soleil, sur un site un peu encaissé, à l’abri des regards. Pour autant, les fidèles sont furieux de se retrouver à la rue. « C’est vrai que le foyer de migrants, ce n’était pas terrible mais au moins on avait un toit, lâche Yahya. Le maire nous a fait plein de promesses avant les élections et voila le résultat. » « Il nous avait dit qu’il nous trouverait un local et on attend toujours », renchérit Idrissa.
L’imam Younes Bouaoud, qui dirige la prière du vendredi, s’inquiète de cette situation. « Nous savons que prier dans la rue est illégal et que cela ne donne pas forcément une bonne image de l’islam mais c’est justement pour cette raison que nous voulons trouver un site, insiste-t-il. D’autant que quand l’hiver viendra, cela sera pénible pour tous les fidèles de rester dehors. Il faut que nous puissions rencontrer le maire et discuter. »
Des négociations compliquées avec la mairie
L’association des musulmans de Noisy-le-Grand a été plusieurs fois en contact avec la municipalité mais les négociations sont compliquées...
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