Mahsa Alimardani, traduit par Lucie Thomas Lepine
Dans un rapport commandé par le ministère de la Jeunesse et des Sports iranien, le gouvernement de Téhéran a annoncé que des 23,5 millions de jeunes se servant d’Internet, 69,3% d’entre eux utilisent des moyens techniques pour contourner la censure, tels que des proxies ou des VPN — les réseaux privés virtuels (de l’anglais “virtual private networks”), qui permettent un accès à l’intégralité d’Internet.
Actuellement, lorsqu’ils essayent d’accéder à des sites visiblement hostiles au gouvernement ou aux idéaux de la nation islamique, les Iraniens se trouvent souvent face à une page d’erreur ou bloquée.
Le rapport ne fait pas état de la légalité ou non des outils de contournement. Cependant, d’après la législation iranienne sur les cyberdélits et crimes, la diffusion de moyens techniques de contournement de la censure ainsi que les instructions permettant d’utiliser ce genre d’outils sont toutes deux illégales. Contrevenir à ces lois est puni de sévères sanctions.
Rohani sur Twitter
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La politique internet de l’Iran reste un problème bien souvent incohérent et facteur de tensions. La semaine dernière, le président Hassan Rohani a déclaré que des filtres ne pourraient jamais s’avérer efficaces dans un pays comme l’Iran ; or quelques jours plus tard, le ministre de la Culture et de l’Orientation islamique a commencé à bloquer des sites d’informations ne possédant pas une licence de presse officielle.
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