Les hommes portant une grande barbe, les femmes voilées et les personnes portant le croissant islamique sur leur vêtement ne seront plus autorisés à prendre les transports en commun dans la ville de Karamay, dans le Xinjiang, région musulmane du nord-est de la Chine.
Selon le Quotidien de Karamay, un journal local, les femmes portant un hijab (voile couvrant les cheveux et le cou), un niqab (qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux) ou une burqa (qui cache entièrement le corps) sont ainsi bannies des bus municipaux. Cette interdiction s'applique durant toute la durée d'une compétition sportive locale, qui doit s'achever le 20 août.
Selon le Quotidien de Karamay, un journal local, les femmes portant un hijab (voile couvrant les cheveux et le cou), un niqab (qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux) ou une burqa (qui cache entièrement le corps) sont ainsi bannies des bus municipaux. Cette interdiction s'applique durant toute la durée d'une compétition sportive locale, qui doit s'achever le 20 août.
La police paramilitaire chinoise à Urumqi, dans la région peuplée par la minorité ouïgoure du Xinjiang le 30 juin. | AFP/MARK RALSTON/LeMonde.fr
YOGHOURTS, BRIQUETS ET BOUTEILLES D'EAU
Le mois dernier, les autorités d'Urumqi ont aussi annoncé avoir interdit aux passagers de ses bus municipaux de transporter toute une série d'articles, allant des briquets aux yoghourts, selon des médias d'Etat. Et dans le Xinjiang, cette année, les autorités ont fortement restreint pour les musulmans les possibilités d'observer le jeûne du ramadan tandis que des campagnes récurrentes visent à y décourager le port du voile islamique.
Le mois dernier, les autorités d'Urumqi ont aussi annoncé avoir interdit aux passagers de ses bus municipaux de transporter toute une série d'articles, allant des briquets aux yoghourts, selon des médias d'Etat. Et dans le Xinjiang, cette année, les autorités ont fortement restreint pour les musulmans les possibilités d'observer le jeûne du ramadan tandis que des campagnes récurrentes visent à y décourager le port du voile islamique.
« [Pendant le ramadan], des restaurants ont dû rester ouverts pendant la journée, même s'il n'y avait pas de clients. Les étudiants d'universités devaient déjeuner avec leur professeur et étaient forcés de boire dans leur bouteille d'eau à 16 heures. Les directions des universités ont aussi tenté d'interdir aux étudiants de manger après le coucher du soleil, (...) [en] menant des inspections surprises dans les dortoirs entre 2 heures et 4 heures du matin. (...) Les étudiants rapportent des contrôles aléatoires de leurs ordinateurs, iPads et smartphones pour s'assurer qu'ils ne contiennent pas d'éléments religieux. (...) “Ils nous surveillent en permanence”, dit un jeune étudiant. »
Ce témoignage est issu d'un récent reportage du Los Angeles Times, où une journaliste décrit une campagne des autorités chinoises extrêmement intrusive contre la liberté d'expression et l'identité religieuse de la minorité musulmane, à coups de multiples patrouilles de police et caméras de surveillance.
Ce témoignage est issu d'un récent reportage du Los Angeles Times, où une journaliste décrit une campagne des autorités chinoises extrêmement intrusive contre la liberté d'expression et l'identité religieuse de la minorité musulmane, à coups de multiples patrouilles de police et caméras de surveillance.
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