Pour un vivre ensemble digne des valeurs humanistes et spirituelles, il est attendu une pédagogie de l’amitié dans la franchise et la critique.Mustapha Cherif
Mustapha Cherif, Professeur des Universités, est philosophe et théologien, lauréat du prix Unesco du dialogue des cultures, auteur notamment de « L’émir Abdelkader, apôtre de la fraternité », éditions Odile Jacob, Paris, 2016.
En 1855, l’émir Abdelkader l’Algérien*, dans le cadre de sa vision universelle sur la nécessité du dialogue des civilisations et du vivre ensemble, adressa aux Français une longue lettre, intitulée « Rappel à l’Intelligent et Avis au Négligent », destinée à ceux qui comprennent pour attirer l'attention sur les problèmes essentiels et aux distraits afin qu’ils prennent conscience.
S’il revenait aujourd’hui, l’émir serait choqué de l’état déplorable du monde marqué par la montée de la xénophobie d’une part et de l’intégrisme religieux, d’autre part.
Il nous dirait qu’au pays qui se définit comme celui « des Droits de l’Homme », un malaise est perceptible, mais que la majorité des citoyens n’est pas dupe et reste attachée à la démocratie, à la justice et au respect de la diversité comme richesse.
Dans ce sens, il est temps de revivifier le vivre ensemble fraternel. Les Français de toutes convictions ne peuvent se laisser aller à la lassitude et à la division. Il nous a appris que l’on ne doit jamais désespérer de l’autre et que le meilleur des êtres est celui qui, indigné, lutte contre les extrémismes et donne l’exemple, unit et apaise. Voie sage, la plus utile à l’humanité et à sa communauté nationale. .
Maîtriser les peurs et les colères
Celui qui ne veut pas qu’on lui souhaite bonne fête au nouvel an grégorien, ou, plus gravement, qui sombre dans l’agressivité et la violence, et ne respecte ni la liberté d’expression et de conscience, ni les valeurs unitaires de la Nation et son patrimoine, se met en marge du vivre ensemble.
Les idéologies intégristes sont funestes, à cause d’elles nombre de sociétés dites islamiques sont sous-développées et meurtries, l’image de l’islam, pris comme masque, est déformée et l’opinion internationale répulsive. La contrefaçon de la religion nuit à l’humanité.
Par contre, vivre pieusement, s’attacher à la transcendance, préserver l’éthique, prier à la mosquée, jeûner, ne pas boire du vin, se nourrir hallal, faire le pèlerinage, être pudique, courtois et sobre, se faire enterrer selon le rite musulman etc. n’empêche en rien le vivre ensemble.
Le bon musulman ne s’enferme pas dans la gestuelle et les apparences. Il ne fait peur à personne, ne cherche pas à se « séparer », ni à imposer son point de vue. L’islam vise l’excellence, le bel-agir, pour honorer la vie et se réaliser intérieurement, loin des postures hideuses de l’obscurantisme.
Le citoyen de confession musulmane ne se limite pas aux approximations et aux protestations vertueuses, il veut assumer ses responsabilités et être un partenaire constructif.
La société française est mise à l’épreuve. L’émir nous demanderait d’aider toutes ses composantes à maîtriser les peurs et les colères, et de poser les bonnes questions. Telle comment vivre ensemble avec nos différences ?
Pour lutter contre les maux qui portent atteinte au vivre ensemble, la xénophobie et l’intégrisme, il s’agit d’éduquer, de faire connaître la laïcité et le fait religieux et de répondre aux besoins culturels, sociaux et économiques. L’interconnaissance, la justice et la paix sont liées.
Les idéologies intégristes sont funestes, à cause d’elles nombre de sociétés dites islamiques sont sous-développées et meurtries, l’image de l’islam, pris comme masque, est déformée et l’opinion internationale répulsive. La contrefaçon de la religion nuit à l’humanité.
Par contre, vivre pieusement, s’attacher à la transcendance, préserver l’éthique, prier à la mosquée, jeûner, ne pas boire du vin, se nourrir hallal, faire le pèlerinage, être pudique, courtois et sobre, se faire enterrer selon le rite musulman etc. n’empêche en rien le vivre ensemble.
Le bon musulman ne s’enferme pas dans la gestuelle et les apparences. Il ne fait peur à personne, ne cherche pas à se « séparer », ni à imposer son point de vue. L’islam vise l’excellence, le bel-agir, pour honorer la vie et se réaliser intérieurement, loin des postures hideuses de l’obscurantisme.
Le citoyen de confession musulmane ne se limite pas aux approximations et aux protestations vertueuses, il veut assumer ses responsabilités et être un partenaire constructif.
La société française est mise à l’épreuve. L’émir nous demanderait d’aider toutes ses composantes à maîtriser les peurs et les colères, et de poser les bonnes questions. Telle comment vivre ensemble avec nos différences ?
Pour lutter contre les maux qui portent atteinte au vivre ensemble, la xénophobie et l’intégrisme, il s’agit d’éduquer, de faire connaître la laïcité et le fait religieux et de répondre aux besoins culturels, sociaux et économiques. L’interconnaissance, la justice et la paix sont liées.
Liberté d’expression pour tous
Sortir des deux poids et deux mesures est essentiel. Permettre le débat civilisé est primordial. Tant au niveau de l’édition que des médias, une liberté d’expression sélective, à double vitesse, est injuste.
Elle porte atteinte au débat démocratique, au bien commun et produit le ressentiment. En outre, il est injuste de hiérarchiser les libertés, liberté d’expression et liberté de culte sont toutes deux fondamentales.
Le vivre ensemble est possible, les liens et les brassages sont forts. Lors des deux Guerres Mondiales, des dizaines de milliers de musulmans sont morts pour la France et la démocratie.
Malgré les relégations sociales, les dérives des quartiers défavorisés et la tendance minoritaire au « séparatisme », produit de la ghettoïsation ; les citoyens de confession musulmane, majoritaires, contribuent au développement de la France et à son rayonnement dans tous les domaines.
La réponse aux perturbations, dirait l’émir, c’est le droit naturel et la recherche publique et commune de la conciliation citoyenne et non pas l'exclusion. Les musulmans ne veulent pas imposer leur modèle de vie et comme tout le monde ils sont modernes.
La minorité obscurantiste, qui dévoie la religion, nuit à la paix civile et alimente les préjugés. L’émir la dénonce : « Le musulman est parfois une manifestation contre sa propre religion ». La dénonciation du dévoiement, dirait-il aujourd’hui, pour avoir des résultats, mérite d’être accompagnée par une politique juste.
L’émir Abdelkader enseignait que le Coran et le Prophète éduquent au respect des lois, du pluralisme, de l’autonomie de l’individu et permettent la sécularisation, tout en développant une représentation de l’existence qui n’en oppose pas les différentes dimensions.
Son œuvre et des travaux en théologie pour le renouveau des valeurs islamiques conjuguées à la modernité et la valorisation de l’esprit critique, existent. D’où l’importance du dialogue interreligieux et de l’échange fraternel et loyal sur les diverses convictions.
Fait historique fondamental, notre civilisation commune était gréco-arabo-romaine et judéo-islamo-chrétienne. Aujourd’hui, il s’agit, de sauver l’Orient et l’Occident, dans une communauté de destin. Les défis sont communs. Le choc n’est pas celui des civilisations, mais des ignorances.
L’émir, qui fut un des fondateurs du droit humanitaire moderne, et qui, au nom des droits humains et au prix de sa vie et de ses compagnons, a sauvé d’une mort certaine des milliers de chrétiens à Damas en 1860, proclamait que tous les citoyens doivent devenir des acteurs égaux qui participent aux projets de la société par le débat, la persuasion et l’élection. Sa pensée éthique et émancipatrice, contre les tyrannies et les discriminations, est d’une profonde actualité.
Elle porte atteinte au débat démocratique, au bien commun et produit le ressentiment. En outre, il est injuste de hiérarchiser les libertés, liberté d’expression et liberté de culte sont toutes deux fondamentales.
Le vivre ensemble est possible, les liens et les brassages sont forts. Lors des deux Guerres Mondiales, des dizaines de milliers de musulmans sont morts pour la France et la démocratie.
Malgré les relégations sociales, les dérives des quartiers défavorisés et la tendance minoritaire au « séparatisme », produit de la ghettoïsation ; les citoyens de confession musulmane, majoritaires, contribuent au développement de la France et à son rayonnement dans tous les domaines.
La réponse aux perturbations, dirait l’émir, c’est le droit naturel et la recherche publique et commune de la conciliation citoyenne et non pas l'exclusion. Les musulmans ne veulent pas imposer leur modèle de vie et comme tout le monde ils sont modernes.
La minorité obscurantiste, qui dévoie la religion, nuit à la paix civile et alimente les préjugés. L’émir la dénonce : « Le musulman est parfois une manifestation contre sa propre religion ». La dénonciation du dévoiement, dirait-il aujourd’hui, pour avoir des résultats, mérite d’être accompagnée par une politique juste.
L’émir Abdelkader enseignait que le Coran et le Prophète éduquent au respect des lois, du pluralisme, de l’autonomie de l’individu et permettent la sécularisation, tout en développant une représentation de l’existence qui n’en oppose pas les différentes dimensions.
Son œuvre et des travaux en théologie pour le renouveau des valeurs islamiques conjuguées à la modernité et la valorisation de l’esprit critique, existent. D’où l’importance du dialogue interreligieux et de l’échange fraternel et loyal sur les diverses convictions.
Fait historique fondamental, notre civilisation commune était gréco-arabo-romaine et judéo-islamo-chrétienne. Aujourd’hui, il s’agit, de sauver l’Orient et l’Occident, dans une communauté de destin. Les défis sont communs. Le choc n’est pas celui des civilisations, mais des ignorances.
L’émir, qui fut un des fondateurs du droit humanitaire moderne, et qui, au nom des droits humains et au prix de sa vie et de ses compagnons, a sauvé d’une mort certaine des milliers de chrétiens à Damas en 1860, proclamait que tous les citoyens doivent devenir des acteurs égaux qui participent aux projets de la société par le débat, la persuasion et l’élection. Sa pensée éthique et émancipatrice, contre les tyrannies et les discriminations, est d’une profonde actualité.
Nul n’a le droit d’imposer ses mœurs
Faire vivre ensemble à égalité de droits et de devoirs, indépendamment de leurs appartenances, des hommes et des femmes, est une priorité. Nul n’a le droit d’imposer ses mœurs à autrui. Combattre l’obscurantisme et le séparatisme est légitime et vital.
L’émir nous dirait que ce qui ne l’est pas, c’est que des discours de haine s’attaquent non pas à ces maux, mais à l’altérité, à l’essence même de l’islam et demandent de se nier. Face à un problème réel, celui de l’extrémisme violent, le diagnostic des islamophobes est brutal et erroné.
Qu’appelle-t-on « séparatisme » ? Si c’est faire contre-société, si c’est contredire la laïcité, si c’est refuser la vie citoyenne et ne pas respecter les lois de la Nation, il est logique de prendre toutes les mesures de fermeté qui combattront cette attitude.
L’immense majorité des musulmans soutien cette lutte, d’autant qu’elle est la première victime. Reste, pour consolider cet élan, à combattre aussi l’islamophobie et les discriminations.
L’émir savait que l’idée de communauté est saine si elle est ouverte et invite à apprécier non seulement les liens citoyens, mais aussi ceux qui lient des groupes cultuels et culturels, et à en partager les traditions qui humanisent.
La pluralité d’appartenances est une réalité. Personne n’est monolithique. Une identité heureuse est ouverte, elle relève d’abord de l’intime, capable d’articuler le constant et l’évolutif, le particulier et le général. Aimer à la fois la France et le pays d’origine de ses parents est enrichissant pour tous. Réduire l’humain à un être uniforme, figé, abstrait et isolé, coupé de ses racines et par là le nier est voué à l’échec.
La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas étrangères au paradigme abrahamique. Les convergences sont plus importantes que les divergences. Le sacré en islam ne recouvre pas l’ensemble de la vie, afin que l’humanité soit responsable de son destin. La liberté est le plus grand des biens que l’Émir défend, en sachant qu’il n’y a pas de liberté sans loi.
En général les musulmans sont attachés aux valeurs citoyennes. Le bon sens et leur religion bien comprise l’exigent. Ils se sentent Français et ont intériorisé leur foi. Leur présence repose des questions de fond et invite à rechercher une culture qui ne les assigne pas à une catégorie fermée et à une modernité qui ne fasse pas la guerre à la religion.
L’émir a toujours dénoncé à la fois les amalgames xénophobes et l’intégrisme religieux. Pour sortir des impasses, il exige de nous la rationalité, la vigilance et le discernement. Il est naturel que selon le contexte la façon de faire société soit différente.
Aucune communauté religieuse ne peut se soustraire à la critique, mais ceux qui se montrent hostiles à l’altérité de l’islam nourrissent le fantasme d’un « nouvel ennemi » dans le but principal de faire diversion aux problèmes profonds, notamment économiques, éthiques et géopolitiques.
La plupart des musulmans admettent que la neutralité de l’État soit active et non passive, l’État facilitateur, cela dans l’intérêt de la cohésion nationale et de la nécessité de dépasser les tensions. Reste à trouver la mesure entre l’immixtion de l’État dans les affaires des communautés religieuses et le droit de veiller au respect des lois, et donc de la laïcité qui vaut pour l'État.
L’émir nous dirait que ce qui ne l’est pas, c’est que des discours de haine s’attaquent non pas à ces maux, mais à l’altérité, à l’essence même de l’islam et demandent de se nier. Face à un problème réel, celui de l’extrémisme violent, le diagnostic des islamophobes est brutal et erroné.
Qu’appelle-t-on « séparatisme » ? Si c’est faire contre-société, si c’est contredire la laïcité, si c’est refuser la vie citoyenne et ne pas respecter les lois de la Nation, il est logique de prendre toutes les mesures de fermeté qui combattront cette attitude.
L’immense majorité des musulmans soutien cette lutte, d’autant qu’elle est la première victime. Reste, pour consolider cet élan, à combattre aussi l’islamophobie et les discriminations.
L’émir savait que l’idée de communauté est saine si elle est ouverte et invite à apprécier non seulement les liens citoyens, mais aussi ceux qui lient des groupes cultuels et culturels, et à en partager les traditions qui humanisent.
La pluralité d’appartenances est une réalité. Personne n’est monolithique. Une identité heureuse est ouverte, elle relève d’abord de l’intime, capable d’articuler le constant et l’évolutif, le particulier et le général. Aimer à la fois la France et le pays d’origine de ses parents est enrichissant pour tous. Réduire l’humain à un être uniforme, figé, abstrait et isolé, coupé de ses racines et par là le nier est voué à l’échec.
La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas étrangères au paradigme abrahamique. Les convergences sont plus importantes que les divergences. Le sacré en islam ne recouvre pas l’ensemble de la vie, afin que l’humanité soit responsable de son destin. La liberté est le plus grand des biens que l’Émir défend, en sachant qu’il n’y a pas de liberté sans loi.
En général les musulmans sont attachés aux valeurs citoyennes. Le bon sens et leur religion bien comprise l’exigent. Ils se sentent Français et ont intériorisé leur foi. Leur présence repose des questions de fond et invite à rechercher une culture qui ne les assigne pas à une catégorie fermée et à une modernité qui ne fasse pas la guerre à la religion.
L’émir a toujours dénoncé à la fois les amalgames xénophobes et l’intégrisme religieux. Pour sortir des impasses, il exige de nous la rationalité, la vigilance et le discernement. Il est naturel que selon le contexte la façon de faire société soit différente.
Aucune communauté religieuse ne peut se soustraire à la critique, mais ceux qui se montrent hostiles à l’altérité de l’islam nourrissent le fantasme d’un « nouvel ennemi » dans le but principal de faire diversion aux problèmes profonds, notamment économiques, éthiques et géopolitiques.
La plupart des musulmans admettent que la neutralité de l’État soit active et non passive, l’État facilitateur, cela dans l’intérêt de la cohésion nationale et de la nécessité de dépasser les tensions. Reste à trouver la mesure entre l’immixtion de l’État dans les affaires des communautés religieuses et le droit de veiller au respect des lois, et donc de la laïcité qui vaut pour l'État.
Une pédagogie de l’amitié et une représentation légitime
Pour le vivre ensemble, la plupart des musulmans privilégie le dialogue, mais ne veulent ni des acteurs cultuels beni-oui-oui, qui se plient à tous les renoncements, ni des rigoristes qui trahissent le Prophète et utilisent la religion comme fonds de commerce. Les citoyens de confession musulmane, religion du juste milieu, et eux-mêmes diverses, tiennent à choisir leurs représentants du culte.
L’émir affirme, preuves à l’appui, que l’islam reconnaît le libre choix, le droit de croire, de ne pas croire, de ne plus croire, de pratiquer en privé comme en public mais, dans ce cas, sans porter atteinte à l’ordre public.
Pour un vivre ensemble digne des valeurs humanistes et spirituelles, il est attendu une pédagogie de l’amitié dans la franchise et la critique.
L’émir Abdelkader, chantre du dialogue, conclurait qu’il n’y a pas d’alternative heureuse au vivre ensemble, tant au niveau local et national que mondial.
Cela se construit, sur la base de la lutte contre la politique injuste de l’amalgame, de la diversion et du bouc-émissaire, la xénophobie, et contre l’intégrisme politico-religieux, une hérésie qui pervertie la religion.
Pour vivre ensemble en paix, l’avenir appartient à la symbiose juste entre unité et pluralité, sous l’horizon de la citoyenneté. Précieux conseils.
L’émir affirme, preuves à l’appui, que l’islam reconnaît le libre choix, le droit de croire, de ne pas croire, de ne plus croire, de pratiquer en privé comme en public mais, dans ce cas, sans porter atteinte à l’ordre public.
Pour un vivre ensemble digne des valeurs humanistes et spirituelles, il est attendu une pédagogie de l’amitié dans la franchise et la critique.
L’émir Abdelkader, chantre du dialogue, conclurait qu’il n’y a pas d’alternative heureuse au vivre ensemble, tant au niveau local et national que mondial.
Cela se construit, sur la base de la lutte contre la politique injuste de l’amalgame, de la diversion et du bouc-émissaire, la xénophobie, et contre l’intégrisme politico-religieux, une hérésie qui pervertie la religion.
Pour vivre ensemble en paix, l’avenir appartient à la symbiose juste entre unité et pluralité, sous l’horizon de la citoyenneté. Précieux conseils.
Mustapha Cherif
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[*] L’émir Abdelkader Ibn Mohiédine el Djazairi, (1808-1883), fondateur de l’État moderne algérien, chef de la résistance nationale et maitre spirituel, est auteur d’ouvrages philosophiques et mystiques.
[*] L’émir Abdelkader Ibn Mohiédine el Djazairi, (1808-1883), fondateur de l’État moderne algérien, chef de la résistance nationale et maitre spirituel, est auteur d’ouvrages philosophiques et mystiques.