LeFigaro.fr
Les diplomates européens en poste à Jérusalem dénoncent, dans leur rapport annuel, l'«accélération sans précédent de la colonisation» intervenue depuis la reprise du processus de paix, fin juillet dernier, sous le patronage de John Kerry. Entre août 2013 et janvier 2014, les autorités israéliennes ont, selon leur calcul, donné leur feu vert à la construction d'autant de logements à Jérusalem-Est qu'au cours des quatre années précédentes.
Contrairement à ce qu'espérait l'Autorité palestinienne, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a en effet refusé de geler la colonisation dans les territoires occupés durant la période des négociations. Il s'est en revanche engagé à élargir 104 prisonniers détenus pour des faits commis avant la signature des accords d'Oslo. Or, chacune des trois premières vagues de libération a été accompagnée de nouveaux appels d'offre, provoquant la colère des Palestiniens.
Alors que les sept premiers mois de 2013 avaient été marqués par une mise en silence des constructions à Jérusalem-Est, les diplomates relèvent ainsi que la création de 1695 nouveaux logements a été autorisée durant les cinq mois qui ont suivi. Des appels d'offres infructueux portant sur quelque 1400 logements ont par ailleurs été republiés.
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Contrairement à ce qu'espérait l'Autorité palestinienne, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a en effet refusé de geler la colonisation dans les territoires occupés durant la période des négociations. Il s'est en revanche engagé à élargir 104 prisonniers détenus pour des faits commis avant la signature des accords d'Oslo. Or, chacune des trois premières vagues de libération a été accompagnée de nouveaux appels d'offre, provoquant la colère des Palestiniens.
Alors que les sept premiers mois de 2013 avaient été marqués par une mise en silence des constructions à Jérusalem-Est, les diplomates relèvent ainsi que la création de 1695 nouveaux logements a été autorisée durant les cinq mois qui ont suivi. Des appels d'offres infructueux portant sur quelque 1400 logements ont par ailleurs été republiés.
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Esplanade des Mosquées: l'UE met en garde contre des troubles régionaux
L'Union européenne (UE) s'inquiète d'un risque significatif de troubles au Moyen-Orient en raison des tensions croissantes autour de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est occupée et annexée, selon des sources diplomatiques européennes.
Il demeure un risque significatif que des incidents sur ce site extrêmement sensible (...) déclenchent de violentes réactions localement et dans le monde arabe et musulman, et puissent faire dérailler les négociations de paix, écrivent les chefs de missions de l'UE à Jérusalem-Est et Ramallah (Cisjordanie) dans un rapport annuel sur la situation à Jérusalem.
L'esplanade, que les musulmans appellent le Noble sanctuaire (Haram al-Charif) et les juifs Mont du Temple, en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est un lieu sacré pour l'islam comme pour le judaïsme et une source de tensions entre les deux communautés.
Dans ce rapport interne, daté du 18 mars, les diplomates européens recommandent de préserver l'intégrité du site et le statu quo sur l'esplanade, qui abrite le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa.
Le rapport européen s'élève contre des propositions israéliennes de diviser le site entre croyants musulmans et juifs et d'allouer des temps de prières spécifiques à chacune des communautés.
Plusieurs milliers de visiteurs non musulmans se rendent chaque semaine sur l'esplanade, dont quelques dizaines de juifs nationalistes qui exigent le droit d'y prier malgré l'opposition de la police qui craint la réaction violente des fidèles musulmans, et du Grand rabbinat, traditionnellement opposé aux prières juives sur ce site, pour des motifs religieux.
Lire la suite : romandie.fr .
Il demeure un risque significatif que des incidents sur ce site extrêmement sensible (...) déclenchent de violentes réactions localement et dans le monde arabe et musulman, et puissent faire dérailler les négociations de paix, écrivent les chefs de missions de l'UE à Jérusalem-Est et Ramallah (Cisjordanie) dans un rapport annuel sur la situation à Jérusalem.
L'esplanade, que les musulmans appellent le Noble sanctuaire (Haram al-Charif) et les juifs Mont du Temple, en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est un lieu sacré pour l'islam comme pour le judaïsme et une source de tensions entre les deux communautés.
Dans ce rapport interne, daté du 18 mars, les diplomates européens recommandent de préserver l'intégrité du site et le statu quo sur l'esplanade, qui abrite le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa.
Le rapport européen s'élève contre des propositions israéliennes de diviser le site entre croyants musulmans et juifs et d'allouer des temps de prières spécifiques à chacune des communautés.
Plusieurs milliers de visiteurs non musulmans se rendent chaque semaine sur l'esplanade, dont quelques dizaines de juifs nationalistes qui exigent le droit d'y prier malgré l'opposition de la police qui craint la réaction violente des fidèles musulmans, et du Grand rabbinat, traditionnellement opposé aux prières juives sur ce site, pour des motifs religieux.
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