Comme cinq millions de musulmans en France cet été, j’ai profité de ce ramadan 2013 pour me ressourcer, je suis allé puiser en moi les mots, les attitudes, les sentiments capables de me rendre meilleur. Et aussi dans les textes qui m’ont accompagné pendant ces vingt-neuf jours comme ils m’accompagnent tout au long de ma vie. Pour moi, ces jours scellent un retour aux fondamentaux.
Certains médisants y verront du fondamentalisme mais à ceux-là, je dis : ne vous sentez pas mal à l’aise avec moi. N’ayez pas peur de la différence. Je ne l’impose à personne. Je la partage ; avec ceux qui croient et avec ceux qui ne croient pas. Il y a une part de vous en moi comme il y a une part de moi en vous. J’ai lu des textes tels qu’ils nous ont été légués. Ils nous révèlent des exemples à suivre, porteurs de sens et de nobles aspirations. Ils m’ont amené à comprendre - et je ne suis pas arrivé au bout du chemin - qu’il n’y avait pas de vivre ensemble sans contrainte. Sans crainte. La liberté ne se comprend que dans le cadre de prescriptions et de proscriptions. D’une morale. D’une soumission. Je me réfère à certains textes plutôt qu’à d’autres mais je reconnais à chacun son mérite. D’une certaine façon, ils sont dans la continuité les uns des autres.
Ma pratique est sans faille. Pleine d’empathie mais sans faille. Je ne suis pas seulement d’apparence même si l’apparence est un pilier de ma philosophie de vie. J’ai opté pour une pratique ostentatoire. Je serai probablement stigmatisé, incompris, rejeté.
Certains médisants y verront du fondamentalisme mais à ceux-là, je dis : ne vous sentez pas mal à l’aise avec moi. N’ayez pas peur de la différence. Je ne l’impose à personne. Je la partage ; avec ceux qui croient et avec ceux qui ne croient pas. Il y a une part de vous en moi comme il y a une part de moi en vous. J’ai lu des textes tels qu’ils nous ont été légués. Ils nous révèlent des exemples à suivre, porteurs de sens et de nobles aspirations. Ils m’ont amené à comprendre - et je ne suis pas arrivé au bout du chemin - qu’il n’y avait pas de vivre ensemble sans contrainte. Sans crainte. La liberté ne se comprend que dans le cadre de prescriptions et de proscriptions. D’une morale. D’une soumission. Je me réfère à certains textes plutôt qu’à d’autres mais je reconnais à chacun son mérite. D’une certaine façon, ils sont dans la continuité les uns des autres.
Ma pratique est sans faille. Pleine d’empathie mais sans faille. Je ne suis pas seulement d’apparence même si l’apparence est un pilier de ma philosophie de vie. J’ai opté pour une pratique ostentatoire. Je serai probablement stigmatisé, incompris, rejeté.
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Mabrouck Rachedi, auteur des livres: Le Petit Malik et La Petite Malika (avec Habiba Mahany). Compte twitter : @MabrouckRachedi
MABROUCK RACHEDI