La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini reçu par le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 8 novembre 2014. Photo AFP
La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a plaidé samedi pour un Etat palestinien ayant Jérusalem-Est pour capitale, quelques heures après la mort d'un Arabe israélien abattu par la police israélienne et sur fond de violences dans la Ville sainte.
La mort de ce jeune homme a déclenché des heurts en marge d'une imposante mobilisation aux couleurs du drapeau palestinien, dans son village du nord d'Israël, secteur jusqu'ici à l'écart des violences qui déchirent la Cisjordanie occupée et la partie palestinienne annexée par Israël de la Ville sainte.
Face à la menace d'une contagion des violences dans les villages arabes d’Israël, le Premier ministre israélien a menacé samedi soir de "révoquer la citoyenneté de ceux qui appellent à la destruction de l’État d'Israël". "Nous ne tolèrerons aucun trouble, aucune émeute", a martelé Benjamin Netanyahu.
Après Jérusalem et Gaza, Federica Mogherini, qui avait réservé sa première visite officielle à Israël et aux Territoires palestiniens, s'est rendue samedi après-midi à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Alors que le processus de paix, au point mort, achoppe notamment sur la question de Jérusalem, elle a estimé qu'il fallait un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale. Elle a de nouveau dénoncé la colonisation israélienne, y voyant un "obstacle pour la solution à deux Etats".
Pour tenter d'ouvrir la voie à cet Etat souverain dans les frontières de 1967, le président palestinien Mahmoud Abbas a répété samedi qu'un projet de résolution demandant à l'ONU de fixer un calendrier pour la fin de l'occupation israélienne serait soumis courant novembre au Conseil de sécurité. Mais il pourrait être tué dans l’œuf par un veto américain.
Mme Mogherini a de son côté assuré qu'elle discuterait avec chacun des pays membres de l'Union européenne d'une possible reconnaissance de l'Etat de Palestine. Pour l'heure, huit des 27 membres de l'UE ont franchi le pas, portant à 135 le nombre de pays ayant reconnu la Palestine, selon l'Autorité palestinienne.
Retrouvez la suite de cet article sur le site La-Croix.com
La mort de ce jeune homme a déclenché des heurts en marge d'une imposante mobilisation aux couleurs du drapeau palestinien, dans son village du nord d'Israël, secteur jusqu'ici à l'écart des violences qui déchirent la Cisjordanie occupée et la partie palestinienne annexée par Israël de la Ville sainte.
Face à la menace d'une contagion des violences dans les villages arabes d’Israël, le Premier ministre israélien a menacé samedi soir de "révoquer la citoyenneté de ceux qui appellent à la destruction de l’État d'Israël". "Nous ne tolèrerons aucun trouble, aucune émeute", a martelé Benjamin Netanyahu.
Après Jérusalem et Gaza, Federica Mogherini, qui avait réservé sa première visite officielle à Israël et aux Territoires palestiniens, s'est rendue samedi après-midi à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Alors que le processus de paix, au point mort, achoppe notamment sur la question de Jérusalem, elle a estimé qu'il fallait un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale. Elle a de nouveau dénoncé la colonisation israélienne, y voyant un "obstacle pour la solution à deux Etats".
Pour tenter d'ouvrir la voie à cet Etat souverain dans les frontières de 1967, le président palestinien Mahmoud Abbas a répété samedi qu'un projet de résolution demandant à l'ONU de fixer un calendrier pour la fin de l'occupation israélienne serait soumis courant novembre au Conseil de sécurité. Mais il pourrait être tué dans l’œuf par un veto américain.
Mme Mogherini a de son côté assuré qu'elle discuterait avec chacun des pays membres de l'Union européenne d'une possible reconnaissance de l'Etat de Palestine. Pour l'heure, huit des 27 membres de l'UE ont franchi le pas, portant à 135 le nombre de pays ayant reconnu la Palestine, selon l'Autorité palestinienne.
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