Mais enfin, cette guerre est-elle juste? Non vraiment; je ne crains point de le dire, non. Un Jury politique, un congrès européen , comme le rêvait Henri IV, ne l'aurait point pensé. Il aurait ainsi résumé cette affaire : Le dey réclame, on le vole ; il se plaint , on l'insulte ; il se fâche , on le tue.Alexandre de Laborde
Au Roi et aux chambres. Sur les véritables causes de la rupture avec Alger et sur l'expédition qui se prépare. Paris : chez Truchy, Libraire, boulevard des Italiens, N° 18, 1830. p.108.
Nous produisons ici la préface et la conclusion de l'ouvrage Au Roi et aux chambres. Sur les véritables causes de la rupture avec Alger et sur l'expédition qui se prépare, écrit en 1830 par Alexandre de Laborde (m.1842), homme politique libéral, archéologue, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et écrivain. Élu député à plusieurs reprises à partir de 1822 et appartenant à la fraction libérale de la chambre, il s'opposa au ministère Polignac d’obédience ultra-royaliste et participa activement en juillet 1830 aux "trois glorieuses". Rappelons que cette révolution provoqua la chute de Charles X et entraîna l'instauration d'une monarchie constitutionnelle dirigée par Louis Philippe Ier.
Alexandre de Laborde rédigea cet ouvrage afin de démontrer que l’expédition d'Alger, entamée en mai 1830, n'était en réalité qu'un moyen pour faire diversion aux problèmes politiques intérieurs rencontrés par le pouvoir.
A la veille d’élections (qui devaient se dérouler en juin 1830), Charles X et Polignac espéraient que cette expédition leur donnerait un prestige suffisant pour remporter la bataille électorale. C'est ainsi que le 2 mars 1830, lors de la séance d’ouverture de la Chambre, Charles X annonça officiellement sa décision : « Au milieu des graves événements dont l’Europe était occupée, j’ai dû suspendre l’effet de mon juste ressentiment contre une puissance barbaresque ; mais je ne puis laisser plus longtemps impunie l’insulte faite à mon pavillon ; la réparation éclatante que je veux obtenir, en satisfaisant à l’honneur de la France, tournera, avec l’aide du Tout-Puissant, au profit de la chrétienté. »
En lisant l'ouvrage de Laborde (cf. pièce jointe) on comprend que la France prend prétexte d'une brouille avec le Dey d'Alger (cf Hussein Pacha et «l’Expédition d’Alger»), qui était d'ailleurs dans son bon droit, pour participer au démembrement de l’Empire Ottoman tout en détournant l'attention des français des questions de politique intérieure.
Malheureusement nous croyons pouvoir affirmer que l'histoire se répétera plus tard....
Alexandre de Laborde rédigea cet ouvrage afin de démontrer que l’expédition d'Alger, entamée en mai 1830, n'était en réalité qu'un moyen pour faire diversion aux problèmes politiques intérieurs rencontrés par le pouvoir.
A la veille d’élections (qui devaient se dérouler en juin 1830), Charles X et Polignac espéraient que cette expédition leur donnerait un prestige suffisant pour remporter la bataille électorale. C'est ainsi que le 2 mars 1830, lors de la séance d’ouverture de la Chambre, Charles X annonça officiellement sa décision : « Au milieu des graves événements dont l’Europe était occupée, j’ai dû suspendre l’effet de mon juste ressentiment contre une puissance barbaresque ; mais je ne puis laisser plus longtemps impunie l’insulte faite à mon pavillon ; la réparation éclatante que je veux obtenir, en satisfaisant à l’honneur de la France, tournera, avec l’aide du Tout-Puissant, au profit de la chrétienté. »
En lisant l'ouvrage de Laborde (cf. pièce jointe) on comprend que la France prend prétexte d'une brouille avec le Dey d'Alger (cf Hussein Pacha et «l’Expédition d’Alger»), qui était d'ailleurs dans son bon droit, pour participer au démembrement de l’Empire Ottoman tout en détournant l'attention des français des questions de politique intérieure.
Malheureusement nous croyons pouvoir affirmer que l'histoire se répétera plus tard....
Preface
Il est plus facile de surprendre la religion d'un prince généreux que le bon sens d'un peuple éclairé. La vérité se fait jour avec peine à travers les murs d'un palais et les rigueurs de l'étiquette ; mais le bon sens circule dans les masses, est accueilli partout, et partout il dit aujourd'hui qu'avant de sacrifier trente mille hommes et soixante millions, il faut savoir d'abord pourquoi et ensuite comment.
Ce sont ces deux questions que j'ai le projet d'examiner dans cet écrit que j'ose adresser au Roi et aux Chambres, véritables et seuls juges de ce grand procès.
Opposé à la guerre d'Espagne et partisan de l'expédition en Grèce, j'ai vu mes conjectures se réaliser. La première de ces guerres a étouffé dans une monarchie absolue les élémens de la civilisation et de la liberté, et la seconde les a rétablis à jamais dans leur ancienne patrie. Différente de ces deux entreprises, la guerre d'Alger ne fait éprouver qu'un étonnement pénible, comme d'une chose qu'on ne saurait comprendre , dont on cherche en vain la cause et le but ; mais bientôt, en l'examinant davantage, on la trouve injuste dans son origine, imprudente dans sa précipitation, infructueuse dans ses résultats, et depuis quelques jours coupable et criminelle dans son exécution. Quoi ! c'est au milieu d'un pays constitutionnel qu'en l'absence des chambres qu'il était si facile de rassembler deux mois plutôt , on improvise une guerre différée depuis trois ans. Mais bien plus, c'est lorsque ces chambres sont rassemblées qu'on les proroge pour éviter de leur rendre compte des dépenses folles qui se font sous leurs yeux. Exemple inoui dans les fastes des gouvernemens libres (1), et dans celui de l'Angleterre surtout : exemple contraire d'ailleurs à nos propres lois de finances (2) , et qui entraîne l'accusation de forfaiture. Sans doute elle aura lieu à la rentrée des chambres, cette accusation, lorsque même un nouveau Scipion nous dirait : Tel jour j'ai détruit Alger, allons en rendre grâces aux dieux. On lui répondra : la destruction d'Alger ne vaut pas la perte de la moindre de nos libertés, et surtout l'empiétement sur le plus cher de nos droits. C'est d'institutions dont la France a besoin et non pas de conquêtes, c'est d'un territoire compacte, libre , fertilisé par le travail, et non d'une colonisation superflue. Que dis-je? d'une promenade militaire, car on ne lui permet pas même de colonisation (3).
Cependant à peine la nouvelle de cette expédition s'est-elle répandue, que de tous côtés la foule de ces hommes, qui ne peuvent supporter la vie sans la gloire, vitam sine marte pati (4), s'est précipitée dans les salons, dans les bureaux du ministre de la guerre, demandant de l'emploi, que leur font les fatigues? il y a des dangers , que leur font les privations? il y a de l'honneur, honneur, mot magique que l'ambition et la cupidité exploitent souvent à leur profit, et qui va enlever à la France l'élite de sa jeune population et le reste des vétérans de ses armées. Mais quoi ! chose merveilleuse, lorsque naguère un développement de forces moins dispendieux ,sur le Rhin seulement, pouvait nous valoir des provinces, nous rendre une partie de nos frontières naturelles (5), personne ne s'est ému, personne n'a bougé, et aujourd'hui la France entière est en mouvement, comme une gendarmerie, pour punir le coup d'éventail d'un pirate, dont on ne pourra pas même conserver les états.
Singulière politique, nouvelle manière d'envisager l'héroïsme, de servir la religion, que de faire une iliade pour un ministre et une croisade pour des traitans ; car la gloire n'est pas ici la seule divinité qui dispense ses faveurs, la fortune tient aussi sa cour non loin d'elle, sur son front a reparu radieux le mot fourniture; mais plus de ces simples approvisionnemens vulgaires, de vivres, de fourrages, d'habillemens; il s'agit d'une colonisation de soixante mille hommes , d'une ville mobile toute entière, avec ses hôpitaux, ses magasins et des vivres pour quatre mois. Les faiseurs de projets sont dans la joie. La science des laboratoires va s'exercer sur les masses. Les uns font des chaloupes propres à échouer, et voilà le débarquement opéré ; cent voitures de nouvelle forme partent des ateliers élégans de Getting, comme jadis les pontons de Strasbourg pour passer la Bidassoa; et voilà les vivres transportés au camp : pour avoir plus vite fait, on achète l'avoine en Angleterre et la paille en Espagne. Que dirai-je des marmites économiques? il ne faudra plus de combustibles ; celui-ci fera du bouillon pour toute l'armée avec les os des boeufs; un autre dessalera l'eau de la mer; enfin jusqu'aux puits artésiens qui figureront sur les côtes d'Afrique.
On croit rêver, mais on est bientôt tiré de ce sommeil pénible par les plaintes de tout le pays qui voit se dépenser en folies les millions que réclament ses routes, ses canaux et ses ports en souffrance depuis tant d'années, et cela dans un moment d'inquiétude, où l'autorité, debout sur le seuil de ses prérogatives, et le pays à la limite de ses droits, semblent craindre ou attendre chacun une infraction pour opposer une résistance. C'est ainsi qu'on espère tout apaiser, en jetant à travers cette anxiété un hochet de gloire qui serait trop payé encore , si l'on parvenait à s'en saisir.
Enfans, qui jouez avec la faux de la mort, avec les ciseaux des Parques, prenez y garde, ces instrumens sont tranchans et vos mains sont maladroites pour les manier. Une responsabilité terrible pèse sur vos têtes, non pas, on le sait, cette responsabilité légale qui échappe quand on veut la saisir, et qu'on craint de fixer de peur de diminuer sa puissance, mais cette responsabilité sévère de l'opinion qu'on encourt en provoquant le mépris par des fautes, la haine par des désastres.
Amis de la France, quelle que soit la couleur de vos opinions , réunissez-vous pour éviter au pays de semblables douleurs, pour ôter à l'étranger une semblable joie.
Lorsque les Gaules perdirent leurs libertés, leurs lois municipales, les Romains , pour consoler les habitans des villes, établirent parmi eux une autorité protectrice qu'ils appelaient les défenseurs du peuple, defensores plebis. Ces magistrats n'administraient pas, mais ils s'interposaient entre le pays et le gouvernement pour adoucir les rapports qui existent entre eux.
Nous remplaçons cette magistrature : montrons- nous dignes de l'exercer en tâchant de faire arriver la vérité jusqu'au trône , ce fut jadis un droit, c'est aujourd'hui un devoir.
[.....]
Entrée des troupes françaises dans Alger par la porte
Conclusion
Si l'on veut juger combien le gouvernement représentatif est encore imparfait parmi nous, combien l'administration peut se jouer de cette intervention sociale qu'on trouve encore trop exigeante, il suffit d'examiner dès son origine la triste affaire d'Alger , ce mal d'aventure devenu plaie mortelle. Les Ministres des affaires étrangères se succèdent dans leur palais doré (1) : ils donnent à l'Europe d'élégantes audiences, et pas un n'a l'idée de secouer un moment la poussière d'un traité, de connaître enfin par lui-même ce qu'il signe, et lorsque pour payer des millions, pour arracher des enfans à leur famille, on demande seulement des explications, on répond par des faits inexacts, et on proroge les Chambres.
Mais enfin, cette guerre est-elle juste? Non vraiment; je ne crains point de le dire, non. Un Jury politique, un congrès européen , comme le rêvait Henri IV, ne l'aurait point pensé. Il aurait ainsi résumé cette affaire : Le dey réclame, on le vole ; il se plaint , on l'insulte ; il se fâche , on le tue.
Il ne faut rien entreprendre d'injuste, dit Aristote , même si la chose est utile à la patrie (3). Eh bien, je suppose le principe contraire , qu'il faille considérer comme juste ce qui est utile, justum quod utile (4), et demander le résultat d'une guerre , et non sa cause (5). Cette guerre est-elle utile; est-il avantageux à la France de prendre Alger, sans pouvoir le garder? Cette opération vaut-elle les hommes et les fonds qu'on y emploie ? Qui pourrait le penser?
Mais enfin, puisque cette guerre n'est ni juste, ni utile, est-elle au moins légale? Elle ne l'est pas davantage, et c'est ici que la question devient grave et qu'elle compromet nos droits les plus chers. Si dans l'absence des Chambres, si même en leur présence , on peut, sous le prétexte des préparatifs d'une guerre, dépasser le budget de 100 millions, et rassembler une armée, il n'y a plus de gouvernement représentatif.
Le texte littéral de la Charte se prêterait-il à cette opinion , qu'une voix s'élèverait plus ancienne, plus haute que la Charte, celle de la morale publique et du droit naturel. Elle assignerait les Ministres à comparaître à la barre de la France et de l'humanité de la France qui a droit de leur demander compte de la vie et de la fortune de ses enfans ; qui leur dirait : Varus, rends-moi mes légions ; Verres, rends-moi mes trésors. Elle prendrait pour témoins les mères de ces nouveaux Palinure, laissés sans tombeau sur une terre inconnue (6) ; elle accuserait les auteurs de cette entreprise, même si elle réussissait; elles les accuserait d'avoir trompé le Roi et les Chambres sur des droits qui n'existaient pas; sur une insulte qui n'était pas une offense de la part d'un barbare, trop honoré de tant de colère, indignus Coesaris ira (7) ; elle les accuserait d'avoir entrepris dans une saison défavorable, et en infraction à nos droits, une guerre dont rien ne démontre ni l'urgence, ni l'opportunité; elle les accuserait enfin de la plus grande imposture, dit Xénophon , dont on puisse se rendre coupable , de persister à vouloir gouverner un pays , lorsqu'on n'en a pas la capacité (8).
Mais enfin, cette guerre est-elle juste? Non vraiment; je ne crains point de le dire, non. Un Jury politique, un congrès européen , comme le rêvait Henri IV, ne l'aurait point pensé. Il aurait ainsi résumé cette affaire : Le dey réclame, on le vole ; il se plaint , on l'insulte ; il se fâche , on le tue.
A tort ou à travers
On ne saurait manquer condamnant un pervers (2).
On ne saurait manquer condamnant un pervers (2).
Il ne faut rien entreprendre d'injuste, dit Aristote , même si la chose est utile à la patrie (3). Eh bien, je suppose le principe contraire , qu'il faille considérer comme juste ce qui est utile, justum quod utile (4), et demander le résultat d'une guerre , et non sa cause (5). Cette guerre est-elle utile; est-il avantageux à la France de prendre Alger, sans pouvoir le garder? Cette opération vaut-elle les hommes et les fonds qu'on y emploie ? Qui pourrait le penser?
Mais enfin, puisque cette guerre n'est ni juste, ni utile, est-elle au moins légale? Elle ne l'est pas davantage, et c'est ici que la question devient grave et qu'elle compromet nos droits les plus chers. Si dans l'absence des Chambres, si même en leur présence , on peut, sous le prétexte des préparatifs d'une guerre, dépasser le budget de 100 millions, et rassembler une armée, il n'y a plus de gouvernement représentatif.
Le texte littéral de la Charte se prêterait-il à cette opinion , qu'une voix s'élèverait plus ancienne, plus haute que la Charte, celle de la morale publique et du droit naturel. Elle assignerait les Ministres à comparaître à la barre de la France et de l'humanité de la France qui a droit de leur demander compte de la vie et de la fortune de ses enfans ; qui leur dirait : Varus, rends-moi mes légions ; Verres, rends-moi mes trésors. Elle prendrait pour témoins les mères de ces nouveaux Palinure, laissés sans tombeau sur une terre inconnue (6) ; elle accuserait les auteurs de cette entreprise, même si elle réussissait; elles les accuserait d'avoir trompé le Roi et les Chambres sur des droits qui n'existaient pas; sur une insulte qui n'était pas une offense de la part d'un barbare, trop honoré de tant de colère, indignus Coesaris ira (7) ; elle les accuserait d'avoir entrepris dans une saison défavorable, et en infraction à nos droits, une guerre dont rien ne démontre ni l'urgence, ni l'opportunité; elle les accuserait enfin de la plus grande imposture, dit Xénophon , dont on puisse se rendre coupable , de persister à vouloir gouverner un pays , lorsqu'on n'en a pas la capacité (8).
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Préface
(1) « Non , disait un roi d'Argos , je ne ferai point la guerre sans le consentementdu peuple, quand même je le pourrais (Eschyle, Suppl.).
(2) La loi du 25 mars 1817, titre XII, et les ordonnances explicatives de 1822 et 1827 ; M, de Villèle demanda des fonds pour la guerre d'Espagne , M. Roy pour celle de Grèce; et aucune dépense n'eut lieu antérieurement.
(3) Je sais particulièrement qu'il a été donné parole au gouvernement Anglais que sitôt Alger détruit, l'année française se retirerait. Le ministère peut le nier comme on a fait pour le cordon sanitaire,l'armée de la foi; mais l'avenir fera connaître la vérité.
(4) Sil. ital., lib. :S, v. 330.
(5) Tout le monde a connu ou du moins croit connaître que l'alliance avec la Russie , l'année dernière, aurait eu pour nous ce résultat.
Conclusion
(1) Ceci regarde principalement le ministre qui était en place de 1825 à 1827; ceux qui sont venus après ont trouvé le mal fait, et il était difficile d'y remédier.
(2) Lafontaine. liv. II, fab. 3.
(3) Polil. lib. VII, cap. 2.
(4) Tit. Liv. lib. v.
(5) Quaeritur belli exitus Non causa. SFN. her. fur. 407
(6) Virgile.
(7) Sénèque.
(8) Sanoph. Cyr.
Préface
(1) « Non , disait un roi d'Argos , je ne ferai point la guerre sans le consentementdu peuple, quand même je le pourrais (Eschyle, Suppl.).
(2) La loi du 25 mars 1817, titre XII, et les ordonnances explicatives de 1822 et 1827 ; M, de Villèle demanda des fonds pour la guerre d'Espagne , M. Roy pour celle de Grèce; et aucune dépense n'eut lieu antérieurement.
(3) Je sais particulièrement qu'il a été donné parole au gouvernement Anglais que sitôt Alger détruit, l'année française se retirerait. Le ministère peut le nier comme on a fait pour le cordon sanitaire,l'armée de la foi; mais l'avenir fera connaître la vérité.
(4) Sil. ital., lib. :S, v. 330.
(5) Tout le monde a connu ou du moins croit connaître que l'alliance avec la Russie , l'année dernière, aurait eu pour nous ce résultat.
Conclusion
(1) Ceci regarde principalement le ministre qui était en place de 1825 à 1827; ceux qui sont venus après ont trouvé le mal fait, et il était difficile d'y remédier.
(2) Lafontaine. liv. II, fab. 3.
(3) Polil. lib. VII, cap. 2.
(4) Tit. Liv. lib. v.
(5) Quaeritur belli exitus Non causa. SFN. her. fur. 407
(6) Virgile.
(7) Sénèque.
(8) Sanoph. Cyr.