Le directeur exécutif du CAIR-MI, Dawud Walid (à gauche) et Lena Masri, avocate principale du CAIR-MI, parlant devant le palais de justice fédéral de Détroit. (Crédit photo : Brandy Baker/The Detroit News)
The Detroit News
14 août 2014
Détroit- Un groupe local de musulmans américains a annoncé a avoir déposé une plainte fédérale basée sur des plaintes après que le gouvernement ait injustement mis un nombre disproportionné de musulmans américains sur la nationale "liste de la terreur".
Dawud Walid, directeur exécutif du Conseil sur les Relations Américano-Islamiques -Michigan (CAIR-MI), a dit que le procès n'était pas une réaction suite à la liste découverte la semaine dernière et qui montrait que la ville de Dearborn a la deuxième plus forte concentration de personnes désignées par le gouvernement américain comme étant "connues ou présumées terroristes". Au contraire, son organisation est à la recherche de "remèdes" contre cette injuste liste de noms de musulmans américains sur une liste dans laquelle ils ne doivent pas être.
"Il s'agit d'un problème qui dépasse la communauté musulmane" a déclaré Walid lors d'une conférence de presse dans la rue devant le palais de justice du district américain, dans le centre ville de Détroit.
L'avocate principale du CAIR-MI, Lena Masri, a déclaré que cette plainte, déposée par cinq personnes, était une tentative pour "changer les pouvoirs étendus et incontrôlés du gouvernement". Masri a ajouté que cette pratique était "inconstitutionnelle" et que le procès visait à retirer le nom des plaignants sur cette liste et permettre aussi aux autres personnes de contester la présence de leur noms.
Une agence de presse en ligne a déclaré la semaine dernière que New York, Dearborn et Houston étaient les trois viles des États-Unis d'Amérique dans lesquelles il y avait le plus de personnes suspectées d'avoir des liens avec le terrorisme. Dearborn a l'un des plus hauts pourcentage d'Arabes-américains aux États-Unis.
Walid a dit que ce problème avait conduit à des arrestations de musulmans et d'arabes américains aux postes de frontières et dans certains cas, les avait empêché de prendre leurs vols.
"C'est un problème constant qui a en fait explosé sous le président Obama" a déclaré Walid.
Vous pouvez retrouvez la suite de cet article sur le site The Detroit News. Traduction par Amine Djebbar pour Les Cahiers de l'Islam.